15h00 : Sortie de l’avion
15h05 : Vérification du carnet de vaccination
15h10 : Passage aux douanes
15h11 : Étampe d’entrée au pays
15h12 : Remise de bulle au douanier
15h20 : Récupération des bagages
15h30 : Sortie de l’aéroport
...
Vous l’avez deviné! Cette fameuse « bulle » que tout bon Nord-Américain porte avec lui est un concept abstrait pour les Africains. En fait, c’est plutôt le concept d’être un « étranger » qui n’existe pas. Les Burkinabés vivent en communauté et toute personne mérite d’être au moins salué.
Au marché, les commerçants font des pieds et des mains pour nous parler, que c’est seulement pour croiser notre regard. Ils sont également bien habiles pour nous interpeler en faisant un bruit de bouche semblable à celui que l’on fait pour appeler un chat…
À la piscine, les enfants s’agrippent sur notre dos comme s’ils nous étaient allègrement familiers. Même que certains profitent du fait que « notre peau soit visible à travers l’eau » pour y plonger la tête et nous observer…
En marchant pour retourner à la maison, les écouteurs dans les oreilles sont tout sauf la bienvenue! Nous serons bientôt à l’aise de faire des 360° avec notre tête pour parvenir à saluer tous les gens qui nous entourent. « Nassara » (‘blanc’ en mooré), « blanco », « psssst! », tous les termes sont bons pour susciter notre attention!
À la maison, faire une sieste ou lire un livre dans sa chambre, ça ne signifie rien d’autre que la dépression. Dans les temps morts, vaut mieux ne rien faire en groupe que toute autre activité solitaire.
Bref, cette vie communautaire, on s’y plait rapidement! Il fait bon vivre avec des gens aussi chaleureux et souriants que le Burkinabé! Il nous arrive parfois de chercher notre bulle du regard, mais ce qui est bien, c’est qu’elle est en sécurité chez Monsieur Le Douanier.