Projet terminé
Affaires mondiales Canada, et CECI-ASFC à hauteur de 678 000$ CAD
bénéficiant directement du projet
Les taux de féminicide et de viol au Guatemala demeurent parmi les plus élevés au monde. En moyenne, deux femmes sont tuées chaque jour dans le pays. Le projet DEMUJERES vise à accroître la liberté, la dignité humaine et le développement de la capacité d'action des femmes et des filles, particulièrement autochtones, par le renforcement de la protection contre la violence sexuelle basée sur le genre et de l’accès à la justice.
Le projet se déroule dans les départements de Chimaltenango, Alta Verapaz et Sololá au Guatemala. Il est réalisé avec la collaboration de nombreux partenaires locaux, parmi lesquelles quatre organisations de femmes autochtones, trois organisations de femmes, sept organisations nationales de la société civile, réseaux nationaux et départementaux de dérivation de cas de violence faite aux femmes, deux organisations de droits des peuples autochtones, quatre organisations de droits humains ainsi que les autorités autochtones des régions touchées par le projet.
Les femmes et les filles guatémaltèques sont particulièrement vulnérables à la violence basée sur le genre. Un problème exacerbé par le fait que la très grande majorité des féminicides, viols et autres crimes basés sur le genre demeurent impunis. Face à cette violence, l’accès à la justice est particulièrement difficile pour les femmes autochtones. Elles restent exclues du système en raison de leur langue, de leurs pratiques culturelles et de leur éloignement géographique par rapport aux services juridiques.
Le traitement qu’elles reçoivent au sein du système judiciaire est souvent empreint de discrimination et de racisme. Pour contrer ce phénomène, le projet DEMUJERES cible trois départements durement touchés par les enjeux de violence (Alta Verapaz, Sololá et Chimaltenango), tout en soutenant des actions de portée nationale. Ainsi, la sensibilisation de la population et le renforcement des capacités des organisations qui appuient les victimes contribuent à améliorer le traitement qu’elles reçoivent.
Des activités de sensibilisation et un accompagnement concret pour une vie sans violence
de personnes sensibilisées aux enjeux de violences sexuelles et basées sur le genre
personnes dont 1133 hommes et garçons sont désormais conscients des attitudes positives à adopter pour mettre fin à la violence sexuelle et basée sur le genre dans leurs communautés.
acteurs-trices juridiques formé-e-s pour appliquer les normes juridiques de protection contre les violences sexuelles et basées sur le genre
femmes et filles autochtones survivantes de violences sexuelles ou basées sur le genre ont été accompagnées par les organisations partenaires.