Projet terminé

Projet d’éducation parentale (PEP)

Niger
Droits des femmes et des filles
Impact pour

32 000 parents

Partenaire de consortium

- UNICEF 1
- 8 ONG locales
- Services déconcentrés du Ministère de l’Éducation Nationale

Contribution financière

2 200 000 $CAD (UNICEF)

Le projet s’inscrit dans le cadre de l’appui de l’UNICEF à la mise en œuvre du Programme Décennal de Développement de l’Éducation. Il vise à former les parents d'élèves sur la gestion décentralisée des établissements scolaires et à promouvoir un environnement éducatif favorable à la scolarisation et au bien-être des enfants. Il cible les structures communautaires de gestion de l’école notamment les Comités de Gestion des Établissements Scolaires (COGES), les Associations de Parents d’Élèves (APE) et les Associations des Mères Éducatrices (AME). Il emploie une approche novatrice qui utilise l’alphabétisation fonctionnelle comme moyen pour outiller les membres de ces structures à mieux gérer les problèmes de l’école et à assoir de bonnes pratiques familiales au sein des communautés.

Entre 2007 et 2013, 1196 centres d’éducation parentale ont été ouverts, regroupant 32 000 parents inscrits (dont 53% de femmes). Ces centres connaissent des taux de fréquentation de 90% et des taux de réussite globale de 75%. À ces résultats pédagogiques supérieurs aux moyennes nationales s’ajoute le développement de nouvelles attitudes, valeurs et comportements en matière de gestion de l’école, de santé, de nutrition et d’hygiène chez les participantes et les participants.

Au niveau de l’éducation des enfants, plusieurs résultats sont à souligner :

  • La hausse de la fréquentation scolaire due à l’amélioration de l’accès des enfants à l’école ;
  • L’augmentation du nombre de filles à l’école ;
  • La réduction des taux d’abandon et de redoublements ;
  • La plus grande participation des parents d’élèves à la gestion de l’école ;
  • Une meilleure communication entre les maîtres, les parents et les élèves ;
  • Une plus grande transparence dans la gestion de l’école ;
  • Un changement positif d’approche dans la gestion des conflits qui surviennent à l’école ;
  • La prise de conscience par les responsables communautaires de leurs responsabilités dans l’éducation des enfants.

Plusieurs changements sont également à noter au sein des communautés d’intervention. Tout d’abord, les parents utilisent davantage de bonnes pratiques familiales à la maison (qu’il s’agisse d’hygiène, de nutrition, de vaccination, ou encore du respect des droits des enfants). Les participantes et les participants au projet font un usage accru de l’écriture et du calcul et fréquentent les bibliothèques villageoises pour consolider leurs acquis. Finalement, les femmes alphabétisées ont dorénavant accès à une meilleure promotion sociale au sein de ces communautés.


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