Projet en cours

Projet de recherche : La transition énergétique pour l’autonomisation économique des femmes à travers la chaine de valeur horticole dans un contexte post-Covid en Guinée et au Sénégal (Projet WEL)

Guinée
Renforcement du pouvoir économique des femmesAdaptation aux changements climatiques
Date

Novembre 2021 - Avril 2024

Contribution financière

956 600$ CAD

Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI)

Partenaire de consortium

IPAR

Initiative Prospective Agricole et Rural

Ce projet vise à favoriser l’autonomisation des femmes dans les chaînes de valeur horticole au Sénégal et en Guinée pour de petits aménagements d’irrigation, ainsi qu’une volonté politique d’intégrer la transition énergétique. L’utilisation de l’énergie solaire pour l’irrigation pourrait :

- Réduire la pénibilité et le temps de travail des femmes par rapport à l’exhaure manuel;

- Augmenter l’efficacité énergétique comparativement aux pompes à essence/diesel;

- Accroître les rendements et les revenus agricoles ;

- Réduire de 95% les émissions de gaz à effet de serre liées aux pompes à essence/diesel.

L’objectif général est de générer des connaissances par rapport à l’adoptabilité par les femmes et le potentiel d’autonomisation économique des femmes de différentes solutions écoénergétiques à faible émission pour la gestion de l’eau dans la CV horticole dont les pompes à énergie solaire, afin d’éclairer les décision et politiques des gouvernements dans le cadre de la transition énergétique et des solutions à promouvoir à grande échelle pour l’autonomisation économique les femmes horticultrices en Guinée et au Sénégal.

Objectifs

1 / 4

Répertorier les solutions écoénergétiques à faible émission

pour la gestion de l’eau et leur niveau actuel d’utilisation et de contrôle par les hommes et/ou par les femmes dans la CV horticole en Guinée, au Sénégal et dans d’autres régions similaires (agro-écologique et socio-économique).

Évaluer les solutions écoénergétiques à faible émission

Utiliser les CV horticoles et mesurer l’amélioration des rendements et de la rentabilité, de l’efficience de l’eau, de la pénibilité et du temps de travail des femmes et des hommes

Déterminer l’impact de l’accès et du contrôle de ces technologies solaires

(ou plus largement des solutions écoénergétique à faible émission) par les femmes sur leur capacité, le pouvoir d’agir et l’autonomisation des femmes (social et économique)

Identifier les conditions

pour un passage à l’échelle réussi sur le plan social, financier et technique de l’irrigation solaire dans les CV horticoles et d’autres CV.

Des difficultés d’accès à l’énergie

Le contexte énergétique au Sénégal et en Guinée est marqué par des difficultés d’accès à l’énergie. Étant donné leur potentiel, les pays d’Afrique subsaharienne misent sur l’énergie solaire pour assurer leur transition énergétique. Au Sénégal, des actions sont conduites notamment le Programme National d’Électrification Rurale (PNER), la mise en place de 8 centrales solaires et la centrale éolienne de 158 MW. En Guinée, la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) d'ici 2030 vise la couverture d’environ 30 000 ménages en hydroélectricité et en solaire. Il existe un consensus grandissant sur la nécessité d’assurer la transition énergétique des activités productives, notamment l’agriculture. Représentant respectivement 16% et 5% du PIB au Sénégal et en Guinée, le secteur horticole est en pleine croissance avec une augmentation de sa production de 37% entre 2012 et 2018. C’est une chaîne de valeur (CV) où les femmes sont très présentes, de la production à la commercialisation en passant par la transformation. Toutefois, certaines activités notamment, l’activité d’exhaure, au-delà du coût financier, constitue un coût important en temps et il peut s’avérer pénible surtout dans les petites exploitations à exhaure manuelle. L’accès à l’énergie solaire pourrait alléger ces travaux et permettre aux femmes d’avoir des loisirs ou d’exercer des activités additionnelles notamment génératrices de revenus.

Des résultats qui comptent

8

formations données

75

personnes participantes, dont 60 femmes

4

sessions de formations dans deux pays (Sénégal et Guinée)

Nos partenaires

Merci à nos partenaires financiers, de consortium et de mise en œuvre sans qui ce projet ne pourrait pas être réalisé.

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