Projet en cours
Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI)
Initiative Prospective Agricole et Rural
Ce projet vise à favoriser l’autonomisation des femmes dans les chaînes de valeur horticole au Sénégal et en Guinée pour de petits aménagements d’irrigation, ainsi qu’une volonté politique d’intégrer la transition énergétique. L’utilisation de l’énergie solaire pour l’irrigation pourrait :
- Réduire la pénibilité et le temps de travail des femmes par rapport à l’exhaure manuel;
- Augmenter l’efficacité énergétique comparativement aux pompes à essence/diesel;
- Accroître les rendements et les revenus agricoles ;
- Réduire de 95% les émissions de gaz à effet de serre liées aux pompes à essence/diesel.
L’objectif général est de générer des connaissances par rapport à l’adoptabilité par les femmes et le potentiel d’autonomisation économique des femmes de différentes solutions écoénergétiques à faible émission pour la gestion de l’eau dans la CV horticole dont les pompes à énergie solaire, afin d’éclairer les décision et politiques des gouvernements dans le cadre de la transition énergétique et des solutions à promouvoir à grande échelle pour l’autonomisation économique les femmes horticultrices en Guinée et au Sénégal.
Le contexte énergétique au Sénégal et en Guinée est marqué par des difficultés d’accès à l’énergie. Étant donné leur potentiel, les pays d’Afrique subsaharienne misent sur l’énergie solaire pour assurer leur transition énergétique. Au Sénégal, des actions sont conduites notamment le Programme National d’Électrification Rurale (PNER), la mise en place de 8 centrales solaires et la centrale éolienne de 158 MW. En Guinée, la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) d'ici 2030 vise la couverture d’environ 30 000 ménages en hydroélectricité et en solaire. Il existe un consensus grandissant sur la nécessité d’assurer la transition énergétique des activités productives, notamment l’agriculture. Représentant respectivement 16% et 5% du PIB au Sénégal et en Guinée, le secteur horticole est en pleine croissance avec une augmentation de sa production de 37% entre 2012 et 2018. C’est une chaîne de valeur (CV) où les femmes sont très présentes, de la production à la commercialisation en passant par la transformation. Toutefois, certaines activités notamment, l’activité d’exhaure, au-delà du coût financier, constitue un coût important en temps et il peut s’avérer pénible surtout dans les petites exploitations à exhaure manuelle. L’accès à l’énergie solaire pourrait alléger ces travaux et permettre aux femmes d’avoir des loisirs ou d’exercer des activités additionnelles notamment génératrices de revenus.
formations données
personnes participantes, dont 60 femmes
sessions de formations dans deux pays (Sénégal et Guinée)
Merci à nos partenaires financiers, de consortium et de mise en œuvre sans qui ce projet ne pourrait pas être réalisé.