
Projet en cours
Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies
dont 65% de femmes et de filles
Le Projet de Protection Sociale Adaptative pour une Résilience Accrue (PSARA - Klere Chimen), vise à instaurer un filet social réactif aux chocs pour les ménages vulnérables (jeunes enfants, femmes enceintes et personnes handicapées) et à poser les bases d’un système de protection sociale adaptatif dans certaines communes du département du Sud. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM), avec l’appui du CECI, mettra en œuvre 24 cycle de transferts monétaires pour environ 1 873 ménages et renforcera les capacités locales pour développer un système de protection sociale capable de répondre efficacement aux crises liées aux changements climatiques.
Selon la dernière analyse de l’Integrated Phase Classification – IPC (Centre national de sécurité alimentaire – CNSA, mars 2024), 4,97 millions de personnes font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë (IPC 3 ou 4) pour la période de mars à juin 2024, dont 1,6 million en situation d’urgence (IPC 4). Cela représente une augmentation d’environ 532 000 personnes en insécurité alimentaire aiguë par rapport aux estimations précédentes. Près de 243 500 personnes ont, à elles seules, basculé en situation d’urgence. Il s’agit des niveaux les plus élevés enregistrés depuis le séisme de 2010, illustrant une détérioration continue de la sécurité alimentaire ces dernières années. La prévalence de l’insécurité alimentaire aiguë est ainsi passée de 35 % en 2019 à 50 % en 2024.
Cette situation réduit fortement la capacité des ménages, particulièrement les plus pauvres, à répondre à leurs besoins essentiels — alimentation et services sociaux de base — et les pousse à adopter des stratégies d’adaptation négatives qui érodent leurs moyens d’existence. Sans réponse adéquate, la situation pourrait encore se dégrader. D’où l’importance d’articuler les interventions d’urgence avec un investissement renforcé dans des systèmes de résilience et de protection sociale, afin de préserver les moyens d’existence et d’éviter que davantage de personnes ne basculent en phase d’urgence.
personnes accompagnées, soit 1 873 ménages ruraux, dont 65% de femmes et de filles
Associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC) regroupant des femmes sont renforcées
ménages formés sur les bonnes pratiques en nutrition/hygiène qui préviennent la malnutrition des enfants et des mères allaitantes
Merci à nos partenaires financiers et de mise en œuvre sans qui ce projet ne pourrait pas être réalisé.


