Projet terminé

Femmes et sécurité alimentaire (FSA)

Niger
Renforcement du pouvoir économique des femmesDroits des femmes et des filles
Date

Avril 2009 à Avril 2013

Contribution financière

4 159 250 $ CAD

- 4 069 250 $ CA financés par l’ACDI
- 90 000 $ CA contribution du CECI

Impact pour

231 274 personnes dont 51 % de femmes

Partenaire de consortium

Mis en œuvre par l'Alliance agricole internationale (AAI) :CECI, UPA DI et SOCODEVI

- Cellule nationale et régionale nigérienne de prévention et de gestion des crises alimentaires
- Bureau de l’ambassade du Canada au Niger
- Services techniques étatiques déconcentrés
- ONG locales

Elles plantent et récoltent ce qu’elles sèment

À travers le monde, les femmes sont particulièrement vulnérables aux pénuries de ressources nourricières; elles sont à la base de la main-d’œuvre agricole et de la subsistance familiale quotidienne. C’est d’autant plus vrai au Niger, où près de 60 % de la population subit cette insécurité alimentaire. Ce pays d’Afrique sahélienne est l’un des plus pauvres de la planète et connaît des crises alimentaires récurrentes. Par des actions efficaces, le projet Femmes et sécurité alimentaire (FSA), piloté par l’AAI¹ , est arrivé à réduire l’impact de ces crises.


Malgré le contexte politique et sécuritaire difficile, le projet a atteint des résultats très satisfaisants et a amélioré les conditions de vie des ménages dans 85 villages des cinq communes d’intervention. Par exemple, les activités de récupération des terres dégradées ont permis d’augmenter les rendements agricoles. Des groupes de personnes plus vulnérables (principalement des femmes) ont pu entreprendre des activités génératrices de revenus, telles que l’aménagement de sites maraîchers ou la distribution de petits ruminants. Ces groupes ont ainsi pu recréer leur épargne traditionnelle et subvenir aux besoins alimentaires de leurs familles durant les crises alimentaires de 2010 et 2011. Les chefs de ménage ont d’ailleurs repris à leur propre compte certains objectifs du projet et entreprennent désormais plusieurs activités à partir de leur fonds propres.

Une dynamique de développement local a ainsi pris naissance avec le projet. La pérennisation de cette dynamique est maintenant la clé de la réussite. C’est en grande partie sur les autorités communales et les services techniques départementaux que reposent désormais les suites du projet. Grâce aux formations qu’elles ont reçues, ces structures locales gèrent dorénavant beaucoup mieux leurs activités et procèdent régulièrement à des autoévaluations. Les maires ont été largement sensibilisés à l’importance de cette pérennisation et ont intégré les réalisations du projet à leurs plans de développement communaux. Le rôle des structures locales consiste principalement à assurer le suivi et le contrôle des banques céréalières afin que leur gestion soit efficace et transparente. De plus, elles doivent veiller au maintien des périmètres maraîchers aménagés et à la coopérative des multiplicateurs de semences améliorées qui contribuent à renforcer le niveau de sécurité alimentaire en milieu rural et à réduire la pauvreté.

Le projet, en privilégiant l’autonomisation et la participation des femmes, clé de la sécurité alimentaire durable, a ainsi posé les jalons de la lutte contre la pauvreté dans ces cinq communes de Tahoua et Keita.

¹ L’Alliance agricole internationale (AAI) est une plate-forme de mobilisation et d’action pour l’agriculture dans les pays en développement qui permet au CECI, à l'Union des producteurs agricoles Développement international (UPA DI) et à la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) de conjuguer leurs expériences et leur savoir-faire pour mieux contribuer au développement agricole.

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