Projet terminé
Gouvernement du Québec (Programme de coopération climatique internationale) : 999 999 $ CAD ; Affaires mondiales Canada (Programme de coopération volontaire) : 377 998 $ CAD ; Contribution des partenaires locaux : 42 012 $ CAD
Partenaires locaux : Agence Nationale de Météorologie du Burkina (ANAM) ; Fondation des Amis de la Nature (NATURAMA) ; Centre Écologique Albert Schweitzer (CEAS-Burkina) ; Fédération NUNUNA ; Réseau des productrices de beurre de karité des Hauts Bassins et des Cascades (RPBHC)
bénéficiant directement du projet pour s’adapter aux changements climatiques et 16 500 personnes bénéficiant indirectement du projet via ses partenaires locaux ou ses activités de sensibilisation
Le projet Résilience-karité a été développé pour répondre aux enjeux de vieillissement des parcs, d’attaque de parasites, de déforestation et surtout des menaces liées aux changements climatiques dans toutes leurs dimensions. Son objectif est d’accroître la résilience aux changements climatiques des femmes impliquées dans la collecte, la transformation et la commercialisation des produits à base de karité dans les régions rurales du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins, au Burkina Faso.
Il s’agit de fournir de la formation et un appui technique pour le renforcement des capacités (formations et appui-conseil) des femmes leaders et des formatrices / animatrices et des productrices de karité et des autres leaders des communautés sur les impacts probables des changements climatiques, la gestion durable des parcs à karité, les stratégies d’adaptations recommandées suite aux scénarios et analyses climatiques et les alternatives au bois-énergie ainsi que de l’appui pour l’investissement des ménages dans les activités de démonstration de ces pratiques.
De même, il est attendu que les activités mises en place contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 26 000 kilotonnes-équivalent CO2 par an, l’équivalent de 12 tonnes de bois de karité protégé et 211 hectares de forêts sauvées chaque année.
Au Burkina Faso, les produits du karité font vivre 1,5 millions de personnes, dont 90 % de femmes. Mais depuis plusieurs années, l’arbre à karité est exposé à de nombreuses menaces dont le vieillissement des parcs, l’attaque de parasites, la déforestation et surtout les menaces liées aux changements climatiques.
Outre les nombreux avantages que la filière du karité procure aux communautés sur les plans social, économique et écologique, d’importants problèmes environnementaux y sont aussi associés. La production de beurre de karité nécessite notamment beaucoup de bois-énergie et les capacités locales pour le recyclage des déchets liés à cette production sont faibles.
La retombée la plus importante du projet pour le CECI est la reconnaissance et la légitimité acquises dans le domaine de la lutte aux changements climatiques dans la filière karité au Burkina Faso. Les approches et les technologies mises de l’avant par le projet offrent des solutions concrètes à des problèmes qui faisaient partie du quotidien des productrices de karité depuis longtemps, tels que le recours au charbon de bois comme source d’énergie pour la production de beurre de karité ou la gestion des résidus issus de la transformation des amandes de karité. La pyrolyse améliorée offre une solution durable à ces deux problématiques, puisqu’elle permet de transformer les résidus en charbon biologique (biochar) qui à son tour remplace le charbon comme source d’énergie.
Adaptation des pratiques
personnes dont 98 % de femmes, membres d’organisations de productrices et transformatrices de karité, ont été formées sur les pratiques adaptées aux changements climatiques
femmes, membres des mêmes organisations, ont participé à des formations sur la fabrication et l’utilisation de briquettes de biochar comme alternative au bois de chauffe et au charbon de bois
d’entre elles ont reçu des foyers améliorés conçus spécifiquement pour l’utilisation des briquettes de biochar
ruches ont été installées dans les parcs à karité gérés par des femmes, afin d’améliorer la productivité des parcs tout en contribuant à la diversification des sources de revenus des productrices
institutions locales et 35 leaders communautaires ont été accompagnés pour l’interprétation des projections climatiques
parcelles de démonstration pour les pépinières à karité mises en place