Dilip Chinnakonda, coordonateur de programmes d’aide humanitaire pour le CECI, entouré des animateurs terrains
Rappelons que la première phase du projet, qui s’était déroulée d’août 2012 à juin 2013, avait permis aux populations les plus vulnérables de neuf villages de bénéficier d’une aide d’urgence pour la mise en place de jardins maraîchers et pour l’achat de semences de céréales et d’outils agricoles. Plusieurs fermiers avaient reçu des formations sur les techniques de culture en milieu aride. Plus de 15 780 bénéficiaires ont été directement touchés, et 31 560 indirectement, lors de cette première phase. Au cours de la deuxième phase, de juillet 2013 à juin 2014, cinq nouveaux puits ont été construits et sept ont été réhabilités afin d’alimenter des villages où les habitants devaient auparavant parcourir de très longues distances avant d’avoir accès à l’eau. De nombreux jardins produisant tomates, radis, aubergines, gombos, hibiscus et salades ont aussi poussés à travers les champs arides, des greniers de stockage de céréales ont vu le jour et l’alimentation de la population s’est ainsi améliorée. Plus de 150 femmes ont reçu des formations sur la production de céréales et sur les jardins maraîchers. La phase 3, débutée en juin dernier, sera axée sur des activités visant à augmenter l’aspect de résilience : formation sur les semences résistantes à la sécheresse, techniques de conservation d’eau, développement de ressources d’eau et le réseautage en affaires. Ces activités permettront d’accroître les capacités des bénéficiaires du projet en matière de prévention et de redressement suite à des catastrophes climatiques. "Depuis 2012, le projet a permis de mettre sur pied plus de 70 jardins maraîchers et 5 nouveaux puits. Dans les villages avec jardins, le taux de malnutrition s'est réduit à 3% contre 17% dans les villages de la région qui ne bénéficient pas du projet."