Projet terminé
USAID
dont plus de 50 % de femmes et 59 % de personnes déplacées
Au Mali, on compte 8,8 millions de personnes dans le besoin, dont un nombre élevé de déplacé-e-s internes. Les attaques armées engendrent un climat d’insécurité et les sécheresses affectent sérieusement le secteur de l’agriculture, par exemple. Le projet BHA-2 est mis en œuvre dans des régions particulièrement touchées: Tombouctou (cercles de Tombouctou, Gourma-Rharous, Goundam et Niafunké) et Mopti (cercles de Mopti et Djenné).
Avec l’appui de notre partenaire local l’Association Subhai Gumo (ASG), notre objectif global est de renforcer la résilience des ménages en soutenant leurs activités de subsistance, en protégeant les femmes en situation de vulnérabilité, en assurant un meilleur accès à l’eau et en faisant la promotion des bonnes pratiques d’hygiène.
Marquée par l’insécurité, les conflits et les effets néfastes des changements climatiques, la population du Mali a besoin de soutien pour améliorer sa production agricole, l’accès à l’eau potable et prévenir les violences basées sur le genre. Les villages et les communes des régions de Mopti et Tombouctou sont fortement touchées par la migration, la violence et les catastrophes naturelles comme les sécheresses et les inondations.
En raison du manque de puits fonctionnels, les communautés collectent l’eau pour la consommation humaine dans les jardins ou les puits pastoraux, par exemple. Le projet appuie ces communautés en réhabilitant les puits avec un système multi-usage et des comités représentatifs prennent en charge les pratiques d’assainissement appropriées. Les communautés sont aussi soutenues via la distribution de semences et d’outils pour l’agriculture. De plus, il offre un appui aux groupes de femmes et aux écoles de maris pour favoriser la transformation des relations entre les genres.
Quantifier les progrès réalisés, c’est s’assurer d’orienter les actions en réponse aux besoins humanitaires
kilomètres de canaux d’irrigation réhabilités dont les travaux ont été réalisés par 4 564 personnes des communautés hôtes et déplacées internes
hectares de terres protégés contre les maladies et les attaques des animaux ravageurs
puits d’eau réhabilités avec un système multi-usage
exploitant-e-s, dont 875 femmes, 193 retourné-e-s, 811 déplacé-e-s internes et 2 rapatrié-e-s formé-e-s en lutte antiparasitaire
ménages (2 496 femmes et 1 560 personnes déplacées internes) formés aux bonnes pratiques d’hygiène
ménages ayant reçu des trousses WASH (acronyme pour eau, assainissement et hygiène)
comités de femmes ayant reçu une aide en argent comptant pour assurer un accès adéquat aux services d’intervention pour les survivantes de violences
comités de pilotage sur les violences basées sur le genre, chacun étant composé de 17 femmes leaders, mis en place ou redynamisés