Projet en cours
Affaire mondiales Canada, et 989 523$ CAD de contribution de la part de CECI et TMA
ZLECA, CEDEAO, UEMOA, Ministères de tutelle, Chambres de commerce d'Afrique de l'Ouest, Association transfrontalière ouest-africaine (WACTAF/AOCTAH), Associations/réseaux régionaux et nationaux de femmes, ENDA-CACID, Cabinet de conseil en ingénierie et développement commercial (EBDCF), et les États partenaires participants (Burkina Faso, Ghana, Côte d'Ivoire, Togo, Bénin et Nigéria)
commerçant-e-s, dont au moins 70 % sont des femmes
Le projet Making Trade Work for Women in West Africa, mené par le CECI et TradeMark Africa avec le financement d’Affaires mondiales Canada, vise à soutenir 80 000 commerçant-e-s, dont au moins 70 % sont des femmes, en améliorant leur accès aux marchés, aux services financiers et aux pratiques commerciales durables, tout en s’attaquant aux obstacles liés au genre aux passages frontaliers.
Le projet sera mis en œuvre le long de corridors clés au Burkina Faso, au Ghana, en Côte d'Ivoire, au Togo, au Bénin et au Nigéria. Il comprend une série d'activités visant à renforcer les capacités des commerçantes, à améliorer leur accès aux marchés et à promouvoir des pratiques commerciales durables.
La stratégie comprend l’utilisation d’outils numériques, des programmes d’éducation financière et le plaidoyer en faveur de politiques commerciales tenant compte des questions de genre.
En outre, il vise à institutionnaliser des innovations à fort impact dans le cadre de plans et de stratégies économiques régionaux, contribuant ainsi à une croissance inclusive et durable sur le plan environnemental.
Malgré le potentiel commercial de l'Afrique de l'Ouest, les commerçantes sont confrontées à de nombreux défis qui entravent leur développement économique. Elles sont souvent confrontées à un accès limité aux marchés, aux services financiers et aux formations essentielles. Parmi les défis spécifiques aux femmes figurent des revenus inférieurs et la gestion d'entreprises de plus petite taille par rapport à leurs homologues masculins, ainsi que le harcèlement, les violences sexistes et les obstacles systémiques aux frontières. Une étude de la Banque mondiale menée le long des corridors Tema-Ouagadougou et Abidjan-Lagos a révélé que les femmes représentent respectivement 38 % et 61 % des commerçantes, dont beaucoup ont signalé des expériences négatives liées aux infrastructures frontalières et commerciales. Ces problèmes sont exacerbés par les charges supplémentaires que représentent les femmes dans leurs rôles productifs et reproductifs. Ce projet s'attaquera à ces disparités économiques et sociales en promouvant des pratiques commerciales durables qui favorisent l'épanouissement des groupes marginalisés, en accordant une attention particulière aux femmes.
personnes impactées directement, dont au moins 70 % seront des femmes commerçantes.
personnes impactées indirectement, dont 50 000 à travers diverses campagnes de sensibilisation.