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Projet terminé

Champs-écoles paysans

Haïti

Adaptation aux changements climatiques

Date

octobre 2016 - novembre 2019

Contribution financière

2 625 580$ CAD

Banque mondiale et Global Agriculture and Food Security Program (GAFSP)

Partenaire de consortium

L’Alliance agricole internationale (AAI)

Composée du CECI (mandaté pour assurer la mise en œuvre du projet), de la SOCODEVI et de l’UPA-Développement international

Impact pour

5 000 personnes

Le projet Champs-écoles paysans répond aux objectifs établis par le plan national haïtien de renforcement des services publics agricoles. Il vise une amélioration durable des revenus agricoles et de la sécurité alimentaire des petits agriculteurs-trices dans le département du Centre.

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR) et la Direction départementale du Centre étaient impliqués dans le projet, de même que nos partenaires de consortium la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) et l’UPA-Développement international. Ensemble, nous avons travaillé à l’amélioration de la productivité et de la production agricoles dans une perspective d’économie durable.

Objectifs

1 / 3

Fournitures agricoles adaptées au contexte local

À travers la distribution de coupons donnant accès à des services agricoles, 5 000 agriculteurs-trices peuvent faire l’acquisition de paquets technologiques (pour la préparation de sols, les semences, l’assistance technique, etc.). Le MARNDR a conçu ces paquets en fonction des itinéraires techniques des cultures prédominantes. Les paquets sont ensuite validés de manière participative afin de garantir leur appropriation.

Préservation de l’environnement

Les nouvelles pratiques culturales émanant de la mise en œuvre de ces paquets technologiques respectent l’environnement tout en améliorant la qualité de vie des communautés par le biais d’une augmentation des revenus tirés de la production agricole. De plus, les agriculteurs-trices sont sensibilisés aux impacts des changements climatiques et à la recherche de stratégies permettant de mitiger leurs effets néfastes.

Formation sur les nouvelles pratiques culturales

La démocratisation des nouvelles pratiques culturales passe par les champs-écoles paysans (CEP) où les techniques innovantes et expérimentales sont comparées aux pratiques traditionnelles. L’Alliance agricole internationale (AAI) forme 1 000 agriculteurs-trices à travers la mise sur pied de 50 CEP et un accompagnement technique offert par 100 facilitateurs-trices paysans pour appuyer les producteurs-trices ne participant pas aux CEP.

Des cultures plus productives

Accompagner les agriculteurs-trices dans l’adoption de nouvelles pratiques culturales

Après le séisme de 2010 en Haïti, le gouvernement s’est doté d’un plan pour renforcer la production agricole et relever le pays. Le projet Champs-écoles paysans soutient ces efforts. Des paquets technologiques appuient les agriculteurs-trices en leur permettant d’acquérir des services agricoles adaptés à leur réalité locale. Nous les accompagnons également dans la recherche de stratégies pour atténuer les effets des changements climatiques.

Les champs-écoles paysans (CEP) sont des cultures mises sur pied pour permettre de comparer les techniques innovantes aux pratiques traditionnelles. Plus de 1 000 agriculteurs-trices participent directement à ces CEP, alors que 4 000 autres bénéficient plutôt d’un accompagnement technique. Les filières ciblées incluent le pois congo, la banane, le manioc, le maïs, les cultures annuelles (haricot, aubergine, tomate, oignon, poireau, piment) et les cultures combinées (caféier, cacaoyer avec fruitiers, forestiers, igname, manguier, etc.).