Projet terminé

Amélioration de l'accès à l'eau potable (Borne Rouge)

Haïti
Adaptation aux changements climatiques
Date

février 2017 - juillet 2017

Contribution financière

50 000 US $

Partenaire de consortium

La Congrégation des Sœurs Oblates Missionnaires Marie Immaculée ; L'Église Saint-Louis de La Tremblay

Impact pour

450 familles

soit 2250 personnes

L’objectif de ce projet de six mois était de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population de la Tremblay, petite localité située à 17 kilomètres au nord-est de Port-au-Prince. En réponse à la demande d’une congrégation religieuse de la commune, la Fondation Roncalli a accepté de financer, au travers de son initiative Borne Rouge, un projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable. Mis en œuvre par le CECI, le projet visait à réduire les distances liées à la collecte de l’eau et à prévenir les maladies d’origine hydrique.

Objectifs

1 / 3

Favoriser l’accès à l’eau potable

La localité de la Tremblay est située dans une zone semi-aride. Elle faisait face, depuis des années, à une importante pénurie d’eau, ne disposant que de rares dispositifs d’alimentation, souvent non fonctionnels. Ses quelque 15 000 habitants devaient parcourir entre 800 mètres et 3 kilomètres pour s’approvisionner en eau. Les cas de choléra et de diarrhée étaient nombreux.

La priorité du projet a été de forer des puits dans des points protégés de toute forme de pollution, anthropique notamment, et peu éloignés des habitations. Pour ce faire, le CECI a effectué des études techniques afin d’estimer la faisabilité des travaux des 6 sites pré-identifiés par la population, les Oblates Missionnaires Marie Immaculée (OMMI) et la paroisse Saint-Louis de la Tremblay.

Quatre sites ont finalement été retenus. Par la suite, le CECI a dirigé l’élaboration des dossiers techniques, recruté des prestataires professionnels, veillé à la bonne exécution des travaux et supervisé l’installation des infrastructures.

Au total, le projet a permis le forage de trois puits, l’installation de trois pompes à bras (entourées de cages permettant un accès contrôlé) et la réparation d’une pompe électrique, propriété du Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) qui irrigue environ 500 hectares de terres agricoles.

Impliquer les communautés concernées

La population locale a été partie prenante du projet dès le début du processus. Consultés au moment du choix des sites de forage, les habitant-e-s ont été invités à participer aux travaux (déblayage, nettoyage ou transport des matériaux).

Afin de favoriser une utilisation optimale de ces installations, un comité a été mis en place pour chacune des pompes. Outre le montage de ces comités, le CECI a veillé au renforcement des capacités de leurs membres. Des formations leur ont été dispensées afin qu’ils puissent assurer une bonne gestion communautaire des nouvelles installations. Ils ont également été équipés pour réaliser de petites réparations au besoin.

Ils ont pour mandat de définir et faire respecter l’horaire de distribution de l’eau et d’assurer le maintien des conditions de propreté de la pompe ainsi que son entretien. Ils doivent également définir et collecter une redevance des usagers pour permettre la maintenance de la pompe.

Assurer la pérennité des bonnes pratiques

Le projet a inclus une journée d’information. Elle visait à fournir des renseignements quant à l'utilisation optimale des infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement, ainsi qu’aux mesures à prendre pour prévenir la diarrhée, les autres maladies liées à l’eau, les mesures d’hygiène et les techniques de lavage des mains.

Dix-neuf personnes ont reçu les compétences nécessaires pour faire la promotion des bonnes pratiques à suivre au sein de la communauté. Elles ont assuré un travail de sensibilisation auprès des 366 familles ciblées. Ce dernier portait notamment sur les problématiques liées aux jeunes enfants et à l’hygiène, au stockage et aux bonnes pratiques de traitement et de conservation de l’eau, et sur le lavage des mains permettant ainsi de contribuer à lutter contre la propagation du choléra.

Des résultats qui comptent

Un accès à l'eau facilité pour les communautés

500

hectares de terres agricoles pouvant être arrosées grâce à la réhabilitation de la pompe électrique

15

litres d’eau disponibles par jour par habitant

3

forages réalisés et de pompes à bras installées

15

mètres, distance moyenne entre les pompes et les habitations

Nos partenaires

Merci à nos partenaires financiers, de consortium et de mise en œuvre sans qui ce projet ne pourrait pas être réalisé.

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