Nouvelle

Nos volontaires vous ouvrent les portes '' virtuelles '' du Népal

Népal

En tant que volontaires affilié-e-s avec l’équipe CECI-Népal, Vincent Auclair, Emilie Panciuk, Alyna Renkema et Rebecca Therrien se rencontré-e-s afin de discuter de leur expérience et de leur mandat respectif en tant que volontaire virtuel-l-e au Népal. Provenant de divers domaines, ces quatre volontaires s’engagent à vous faire découvrir la beauté de travailler avec le Népal, mais aussi, la beauté d’être volontaire.

 

Selon toi, quels sont les bénéfices d’une expérience de volontariat à l’international qui n’est pas en lien avec ton domaine d’étude ?

Emily: Je crois qu’il y a plusieurs bénéfices à faire une expérience de volontariat à l’international qui n’est pas en lien avec mon domaine d’étude. Je crois qu’être un-e volontaire international a été très différent de toutes mes expériences d’apprentissage à l’université. En effet, j’ai appris de nouvelles compétences tant personnelles que professionnelles. Par exemple, durant mon expérience de volontariat, j’ai travaillé sur des sites web et j’ai fait plusieurs autres tâches que je n’avais jamais réalisées auparavant. Obtenir cette expérience ne m’a pas seulement aidé à développer de nouveaux atoûts pour ma future carrière, mais a également m'a aidé à travailler sur ma confiance afin d’essayer de nouvelles. J’ai appris à m’adapter à des circonstances uniques tout en travaillant, ce qui est un atout que je n’aurais pas pu développer autrement. En général, je suis très heureuse des nouvelles compétences acquises, mais surtout, de la croissance personnelle que j’ai acquises durant mon expérience de volontaire. Je crois également que c’est très important de sortir de sa zone de confort en essayant de nouvelles choses.

Quel est le meilleur moment de ton mandat ?

Alyna : Le meilleur moment de mon mandat a été de rencontrer les personnes affiliées avec mon organisme partenaire. Avoir l’opportunité de rencontrer ainsi que d’interagir avec plusieurs femmes qui ont travaillé avec SETU Népal, malgré les barrières d’un stage à distance, a été sérieusement une magnifique opportunité. Tous-tes étaient si gentil-le-s et si accueillant-e-s, et ce, même si je ne parlais pas leur langue. J’ai tout de même été capable d’interagir avec celles-ci dans des manières que je ne pensais pas possibles. Avoir la chance d’entendre leurs histoires en plus de voir le travail incroyable qu’elles ont été capables de faire malgré le confinement au Népal a été une expérience inoubliable.

À la lumière de tes expériences, quels sont les avantages d'un mandat sur le terrain et ceux d’un mandat virtuel ? 

Vincent : Je dirais que la majeure différence entre un mandat sur le terrain et un mandat virtuel est le contact humain. Jusqu’à présent, j’ai été chanceux d’avoir eu la chance de faire des mandats dans de nombreux pays. En revanche, avec mon expérience actuelle de volontariat à distance et ce que j’ai pu vivre, la première chose que nous développons, c’est le contact avec les personnes avec qui tu travailles. Malheureusement, la technologie a malheureusement ses limites et tu passes bien plus de temps avec tes collègues sur le terrain. Il y a des dîners informels, des pauses café et bien sûr, la vie quotidienne que nous pouvons partager avec eux.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite faire une expérience de volontariat à l’international, et ce pour que celui-ci ait un impact positif?

Rebecca : J’ai dû prendre un peu de temps pour bien y penser, car il y avait tellement de réponses ! En effet, je recommanderais d’abord d’être curieux, et ce, autant que possible. Posez des questions sur absolument tout, faites de la recherche, créez un contact plus personnel avec vos collègues, essayez de nouvelles recettes, mais surtout, pensez plus loin de ce que vous voyez. En étant curieux et en posant des questions, tu crées un lien personnel avec ceux que tu travailles, mais aussi, avec le pays d’accueil et ça, c’est magnifique. Je recommande également de toujours faire son 100 %. Fais ce que tu peux pendant que tu peux le faire. En faisant cela, tu vas gagner la confiance de ton organisation et, par le fait même, avoir un impact plus grand sur leur travail. Finalement, il ne faut pas accomplir ses tâches en ayant toujours ses propres références culturelles. Il faut questionner tout ce que tu fais, et ce, seulement parce que nous avons tendance à oublier que les choses peuvent être faites de différentes manières.

De quelle manière les éléments acquis durant ton expérience te seront utiles pour le futur ?

Alyna : Je crois que la principale chose que j’ai apprise durant cette expérience qui m’aidera dans ma future carrière ou dans mes futurs stages serait de toujours être flexible et être prête à adapter mes attentes. En tant qu’étudiantes en développement international, plusieurs de mes cours m’ont donné des outils pour me préparer à l'expérience de terrain (ou virtuel), mais il est presque impossible d’être entièrement préparée pour la réalité d’un stage. En ce sens, mon stage m’a appris des compétences, comme l'adaptation et la flexibilité. Je crois que ces compétences seront essentielles à mon futur (post-université). Être capable de s’adapter à de nouvelles tâches en plus d’adapter ses attentes, si les choses ne vont pas comme prévus, sont définitivement des éléments essentiels pour favoriser mon succès dans le futur !

Quelle compétence penses-tu avoir acquis pendant ton expérience en tant que volontaire ?

Vincent : C’est une question intéressante. En effet, j’ai trouvé la réponse à cette question à la fin de mon premier mandat : les connaissances que j’ai acquises peuvent avoir aucune valeur dans mon pays d’accueil si je ne m’adapte pas à leur réalité. Donc, la réponse à ta question, c’est une plus grande humilité.

Est-ce que cette expérience de volontariat t'a fait remettre en question tes plans pour le futur ? Est-ce que tu penses explorer de nouveaux champs de carrière depuis que tu as eu cette opportunité ?

Rebecca : Pour être honnête, cette expérience de volontaire international n’a pas changé mes plans pour le futur. En revanche, puisque je suis intéressée au phénomène du terrorisme, cette expérience m’a fait réfléchir sur l’importance des relations internationales, surtout en ce qui concerne la protection de ces types crimes. En criminologie, nous essayons de comprendre les raisons pour lesquelles une personne agit comme il ou elle le fait. Donc, cette expérience de volontariat a été une excellence opportunité pour mettre en place ces outils.

Est-ce qu’il y a une chose que tu aurais voulu savoir avant le début de ton mandat ?

Emily : Au début de mon mandat, j’étais anxieuse à l’idée de participer à un mandat virtuel. En effet, je redoutais à quel point j’aurais du succès durant cette expérience. J’aurais aimé être capable de calmer cette anxiété un peu plus tôt et ainsi continuer avec l’idée que tout irait bien. Je crois que ceci aurait permis de mieux m’ajuster dans mon rôle de volontaire académique beaucoup plus rapidement et facilement. Ça m’a pris un certain temps à être vraiment confortable et ainsi comprendre que finalement, mon mandat irait bien plus rapidement que je l’anticipais. Après quelques semaines, j’ai essayé de toujours faire le meilleur de ma journée, de faire des connexions plus profondes avec mes collègues et de faire des suggestions de tâches uniques que je voulais vraiment investir du temps. En somme, j’aurais juste aimé que l’anxiété ne m’empêche pas de faire mon possible, mais j’ai rapidement appris comment laisser ces sentiments de côté et comment ne pas les laisser influencer mon expérience de volontariat.

Est-ce qu’il y a une compétence qui est nécessaire et spécifique à détenir pour les mandats virtuels?

Vincent : Je dirais la patience, car les échanges avec le Népal ne sont pas instantanés. Des fois, ça prend quelques jours avant de recevoir une réponse à un courriel, il y a une différence remarquable dans le décalage horaire et le seul moyen d’être en contact qui est internet, ce qui crée selon moi davantage une distance entre nous. Mais, c’est loin d’être toujours facile lorsque tu travailles sur le terrain. En revanche, être sur place nous permet d’affirmer ou de nier certaines informations.

À la fin de votre mandat, pensez-vous avoir fait une différence dans la vie des habitant-e-s du Népal ? 

Rebecca : J’espère que j’ai fait une différence ! J’espère avoir fait une bonne impression afin que l’organisme partenaire continue de faire confiance aux Canadiens et aux différents volontaires. Je crois que je vais être reconnue comme quelqu’un qui a fait un bon travail et qui a aidé T-HELP dans ses tâches, mais sans plus. Ce fut une première expérience pour plusieurs d’entre nous, l’organisme partenaire inclus. Je crois que tous étaient un peu confus au début... En revanche, j’espère avoir donné à T-HELP des trucs afin d’améliorer leur travail quotidiennement en plus d’avoir créé de bons souvenirs. J’espère qu’ils se souviendront de moi comme étant une bonne volontaire qui a changé le travail de T-HELP, pour le meilleur.

Emily : J’espère vraiment que j’ai été capable d’impacter de manière positive les Népalais pendant mon mandat ! J’ai principalement travaillé à la création de nouveaux « templates » pour les réseaux sociaux ainsi que les histoires de succès et j’espère que mon travail aura amené plus d’attention à mon organisme local, Prerana Népal. J’espère également que mon travail aura aidé Prerana à développer de nouveaux projets. Si plus de projets peuvent avoir lieu, ceci améliora la qualité de vie en plus d’améliorer l’égalité et l’inclusion des Népalais. Les projets que Prerana travaille présentement inclus des services de réhabilitation pour les personnes présentant des handicaps en plus d’introduire des activités pour renforcir le pouvoir des femmes et d’initier des pratiques environnementales durables. Toutes ces choses sont très importantes et j’espère que toutes ces choses que j’ai aidées par mon travail pendant mon mandat vont les aider à garder sur la voie en plus d’introduire de nouveaux projets.

Alyna : J’aimerais penser que oui. En revanche, je crois qu’avec la nature du volontariat à distance, c’est plus difficile de connecter avec les autres de manières significatives. J’espère que j’ai fait une bonne impression à mon organisation ainsi qu’à leurs bénéficiaires qui vont pouvoir perdurer dans le temps, et ce, même si difficile à savoir si ce sera vraiment le cas. Je sais en revanche que ce mandat a définitivement fait une différence dans ma vie, donc j’espère que ce sera pareil pour mes collègues au Népal. J’espère vraiment que le travail accompli cet été a été aidant pour diminuer l’importance du travail de mon organisation.

Rebecca Therrien - Je suis étudiante en criminologie et j'effectue présentement un mandat à distance en tant qu'agente en communication avec CECI Nepal et une organisation locale, T-HELP. Le désir d'aider et de découvrir de nouvelles sphères de ce petit monde me passionnent profondément
Alyna Renkema - Je suis une étudiante de quatrième année en développement international et globalisation à l'Université d'Ottawa. Je suis actuellement volontaire au CECI et je travaille avec mon organisation partenaire SETU Nepal pour l'été en tant que responsable des communications. Je suis ravie de pouvoir combiner mes passions pour l'environnement et l'autonomisation économique des femmes en une seule expérience extraordinaire !
Emily Panciuk - Je m'appelle Emily et je suis étudiante en troisième année en criminologie à l'Université d'Ottawa. Je travaille comme agente volontaire en communication pour le CECI-Népal et son organisation partenaire Prerana.
Bien que cette expérience se déroule virtuellement, j'ai eu la chance de rencontrer de nouvelles personnes et de collaborer avec elles, d'apprendre à connaître la culture népalaise et d'aider à la réalisation de projets qui apportent des changements positifs..
Vincent Auclair - Tout au long de ma carrière professionnelle en tant que Notaire et Conseiller Juridique, je me suis impliqué en tant que bénévole dans divers organismes qui venaient en aide aux plus démunis de notre société. Aujourd'hui j'ai la chance de pouvoir y consacrer l'ensemble de mes connaissances et mon énergie. Durant mon présent mandat virtuel au Népal, j'ai eu le plaisir de faire la connaissance de 3 jeunes volontaires dynamiques qui ont eux la grande générosité de partager leur expérience avec moi.  Un grand merci à Rebecca, Emily et Elyna. Je vous souhaite une bonne continuation dans vos projets futurs.   

En tant que volontaires affilié-e-s avec l’équipe CECI-Népal, Vincent Auclair, Emilie Panciuk, Alyna Renkema et Rebecca Therrien se rencontré-e-s afin de discuter de leur expérience et de leur mandat respectif en tant que volontaire virtuel-l-e au Népal. Provenant de divers domaines, ces quatre volontaires s’engagent à vous faire découvrir la beauté de travailler avec le Népal, mais aussi, la beauté d’être volontaire.

 

Selon toi, quels sont les bénéfices d’une expérience de volontariat à l’international qui n’est pas en lien avec ton domaine d’étude ?

Emily: Je crois qu’il y a plusieurs bénéfices à faire une expérience de volontariat à l’international qui n’est pas en lien avec mon domaine d’étude. Je crois qu’être un-e volontaire international a été très différent de toutes mes expériences d’apprentissage à l’université. En effet, j’ai appris de nouvelles compétences tant personnelles que professionnelles. Par exemple, durant mon expérience de volontariat, j’ai travaillé sur des sites web et j’ai fait plusieurs autres tâches que je n’avais jamais réalisées auparavant. Obtenir cette expérience ne m’a pas seulement aidé à développer de nouveaux atoûts pour ma future carrière, mais a également m'a aidé à travailler sur ma confiance afin d’essayer de nouvelles. J’ai appris à m’adapter à des circonstances uniques tout en travaillant, ce qui est un atout que je n’aurais pas pu développer autrement. En général, je suis très heureuse des nouvelles compétences acquises, mais surtout, de la croissance personnelle que j’ai acquises durant mon expérience de volontaire. Je crois également que c’est très important de sortir de sa zone de confort en essayant de nouvelles choses.

Quel est le meilleur moment de ton mandat ?

Alyna : Le meilleur moment de mon mandat a été de rencontrer les personnes affiliées avec mon organisme partenaire. Avoir l’opportunité de rencontrer ainsi que d’interagir avec plusieurs femmes qui ont travaillé avec SETU Népal, malgré les barrières d’un stage à distance, a été sérieusement une magnifique opportunité. Tous-tes étaient si gentil-le-s et si accueillant-e-s, et ce, même si je ne parlais pas leur langue. J’ai tout de même été capable d’interagir avec celles-ci dans des manières que je ne pensais pas possibles. Avoir la chance d’entendre leurs histoires en plus de voir le travail incroyable qu’elles ont été capables de faire malgré le confinement au Népal a été une expérience inoubliable.

À la lumière de tes expériences, quels sont les avantages d'un mandat sur le terrain et ceux d’un mandat virtuel ? 

Vincent : Je dirais que la majeure différence entre un mandat sur le terrain et un mandat virtuel est le contact humain. Jusqu’à présent, j’ai été chanceux d’avoir eu la chance de faire des mandats dans de nombreux pays. En revanche, avec mon expérience actuelle de volontariat à distance et ce que j’ai pu vivre, la première chose que nous développons, c’est le contact avec les personnes avec qui tu travailles. Malheureusement, la technologie a malheureusement ses limites et tu passes bien plus de temps avec tes collègues sur le terrain. Il y a des dîners informels, des pauses café et bien sûr, la vie quotidienne que nous pouvons partager avec eux.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite faire une expérience de volontariat à l’international, et ce pour que celui-ci ait un impact positif?

Rebecca : J’ai dû prendre un peu de temps pour bien y penser, car il y avait tellement de réponses ! En effet, je recommanderais d’abord d’être curieux, et ce, autant que possible. Posez des questions sur absolument tout, faites de la recherche, créez un contact plus personnel avec vos collègues, essayez de nouvelles recettes, mais surtout, pensez plus loin de ce que vous voyez. En étant curieux et en posant des questions, tu crées un lien personnel avec ceux que tu travailles, mais aussi, avec le pays d’accueil et ça, c’est magnifique. Je recommande également de toujours faire son 100 %. Fais ce que tu peux pendant que tu peux le faire. En faisant cela, tu vas gagner la confiance de ton organisation et, par le fait même, avoir un impact plus grand sur leur travail. Finalement, il ne faut pas accomplir ses tâches en ayant toujours ses propres références culturelles. Il faut questionner tout ce que tu fais, et ce, seulement parce que nous avons tendance à oublier que les choses peuvent être faites de différentes manières.

De quelle manière les éléments acquis durant ton expérience te seront utiles pour le futur ?

Alyna : Je crois que la principale chose que j’ai apprise durant cette expérience qui m’aidera dans ma future carrière ou dans mes futurs stages serait de toujours être flexible et être prête à adapter mes attentes. En tant qu’étudiantes en développement international, plusieurs de mes cours m’ont donné des outils pour me préparer à l'expérience de terrain (ou virtuel), mais il est presque impossible d’être entièrement préparée pour la réalité d’un stage. En ce sens, mon stage m’a appris des compétences, comme l'adaptation et la flexibilité. Je crois que ces compétences seront essentielles à mon futur (post-université). Être capable de s’adapter à de nouvelles tâches en plus d’adapter ses attentes, si les choses ne vont pas comme prévus, sont définitivement des éléments essentiels pour favoriser mon succès dans le futur !

Quelle compétence penses-tu avoir acquis pendant ton expérience en tant que volontaire ?

Vincent : C’est une question intéressante. En effet, j’ai trouvé la réponse à cette question à la fin de mon premier mandat : les connaissances que j’ai acquises peuvent avoir aucune valeur dans mon pays d’accueil si je ne m’adapte pas à leur réalité. Donc, la réponse à ta question, c’est une plus grande humilité.

Est-ce que cette expérience de volontariat t'a fait remettre en question tes plans pour le futur ? Est-ce que tu penses explorer de nouveaux champs de carrière depuis que tu as eu cette opportunité ?

Rebecca : Pour être honnête, cette expérience de volontaire international n’a pas changé mes plans pour le futur. En revanche, puisque je suis intéressée au phénomène du terrorisme, cette expérience m’a fait réfléchir sur l’importance des relations internationales, surtout en ce qui concerne la protection de ces types crimes. En criminologie, nous essayons de comprendre les raisons pour lesquelles une personne agit comme il ou elle le fait. Donc, cette expérience de volontariat a été une excellence opportunité pour mettre en place ces outils.

Est-ce qu’il y a une chose que tu aurais voulu savoir avant le début de ton mandat ?

Emily : Au début de mon mandat, j’étais anxieuse à l’idée de participer à un mandat virtuel. En effet, je redoutais à quel point j’aurais du succès durant cette expérience. J’aurais aimé être capable de calmer cette anxiété un peu plus tôt et ainsi continuer avec l’idée que tout irait bien. Je crois que ceci aurait permis de mieux m’ajuster dans mon rôle de volontaire académique beaucoup plus rapidement et facilement. Ça m’a pris un certain temps à être vraiment confortable et ainsi comprendre que finalement, mon mandat irait bien plus rapidement que je l’anticipais. Après quelques semaines, j’ai essayé de toujours faire le meilleur de ma journée, de faire des connexions plus profondes avec mes collègues et de faire des suggestions de tâches uniques que je voulais vraiment investir du temps. En somme, j’aurais juste aimé que l’anxiété ne m’empêche pas de faire mon possible, mais j’ai rapidement appris comment laisser ces sentiments de côté et comment ne pas les laisser influencer mon expérience de volontariat.

Est-ce qu’il y a une compétence qui est nécessaire et spécifique à détenir pour les mandats virtuels?

Vincent : Je dirais la patience, car les échanges avec le Népal ne sont pas instantanés. Des fois, ça prend quelques jours avant de recevoir une réponse à un courriel, il y a une différence remarquable dans le décalage horaire et le seul moyen d’être en contact qui est internet, ce qui crée selon moi davantage une distance entre nous. Mais, c’est loin d’être toujours facile lorsque tu travailles sur le terrain. En revanche, être sur place nous permet d’affirmer ou de nier certaines informations.

À la fin de votre mandat, pensez-vous avoir fait une différence dans la vie des habitant-e-s du Népal ? 

Rebecca : J’espère que j’ai fait une différence ! J’espère avoir fait une bonne impression afin que l’organisme partenaire continue de faire confiance aux Canadiens et aux différents volontaires. Je crois que je vais être reconnue comme quelqu’un qui a fait un bon travail et qui a aidé T-HELP dans ses tâches, mais sans plus. Ce fut une première expérience pour plusieurs d’entre nous, l’organisme partenaire inclus. Je crois que tous étaient un peu confus au début... En revanche, j’espère avoir donné à T-HELP des trucs afin d’améliorer leur travail quotidiennement en plus d’avoir créé de bons souvenirs. J’espère qu’ils se souviendront de moi comme étant une bonne volontaire qui a changé le travail de T-HELP, pour le meilleur.

Emily : J’espère vraiment que j’ai été capable d’impacter de manière positive les Népalais pendant mon mandat ! J’ai principalement travaillé à la création de nouveaux « templates » pour les réseaux sociaux ainsi que les histoires de succès et j’espère que mon travail aura amené plus d’attention à mon organisme local, Prerana Népal. J’espère également que mon travail aura aidé Prerana à développer de nouveaux projets. Si plus de projets peuvent avoir lieu, ceci améliora la qualité de vie en plus d’améliorer l’égalité et l’inclusion des Népalais. Les projets que Prerana travaille présentement inclus des services de réhabilitation pour les personnes présentant des handicaps en plus d’introduire des activités pour renforcir le pouvoir des femmes et d’initier des pratiques environnementales durables. Toutes ces choses sont très importantes et j’espère que toutes ces choses que j’ai aidées par mon travail pendant mon mandat vont les aider à garder sur la voie en plus d’introduire de nouveaux projets.

Alyna : J’aimerais penser que oui. En revanche, je crois qu’avec la nature du volontariat à distance, c’est plus difficile de connecter avec les autres de manières significatives. J’espère que j’ai fait une bonne impression à mon organisation ainsi qu’à leurs bénéficiaires qui vont pouvoir perdurer dans le temps, et ce, même si difficile à savoir si ce sera vraiment le cas. Je sais en revanche que ce mandat a définitivement fait une différence dans ma vie, donc j’espère que ce sera pareil pour mes collègues au Népal. J’espère vraiment que le travail accompli cet été a été aidant pour diminuer l’importance du travail de mon organisation.

Rebecca Therrien - Je suis étudiante en criminologie et j'effectue présentement un mandat à distance en tant qu'agente en communication avec CECI Nepal et une organisation locale, T-HELP. Le désir d'aider et de découvrir de nouvelles sphères de ce petit monde me passionnent profondément
Alyna Renkema - Je suis une étudiante de quatrième année en développement international et globalisation à l'Université d'Ottawa. Je suis actuellement volontaire au CECI et je travaille avec mon organisation partenaire SETU Nepal pour l'été en tant que responsable des communications. Je suis ravie de pouvoir combiner mes passions pour l'environnement et l'autonomisation économique des femmes en une seule expérience extraordinaire !
Emily Panciuk - Je m'appelle Emily et je suis étudiante en troisième année en criminologie à l'Université d'Ottawa. Je travaille comme agente volontaire en communication pour le CECI-Népal et son organisation partenaire Prerana.
Bien que cette expérience se déroule virtuellement, j'ai eu la chance de rencontrer de nouvelles personnes et de collaborer avec elles, d'apprendre à connaître la culture népalaise et d'aider à la réalisation de projets qui apportent des changements positifs..
Vincent Auclair - Tout au long de ma carrière professionnelle en tant que Notaire et Conseiller Juridique, je me suis impliqué en tant que bénévole dans divers organismes qui venaient en aide aux plus démunis de notre société. Aujourd'hui j'ai la chance de pouvoir y consacrer l'ensemble de mes connaissances et mon énergie. Durant mon présent mandat virtuel au Népal, j'ai eu le plaisir de faire la connaissance de 3 jeunes volontaires dynamiques qui ont eux la grande générosité de partager leur expérience avec moi.  Un grand merci à Rebecca, Emily et Elyna. Je vous souhaite une bonne continuation dans vos projets futurs.   

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