Nouvelle
Lettre partagée par le CECI-Sénégal
Depuis toujours, l’humanité a connu des conflits de tous ordres liés à aux inégalités sociales, économiques et politiques entraînant les pays dans un cycle de violences sans fin. Pour cette raison, les États cherchent encore et toujours des solutions pouvant éradiquer ou réduire les violences qui fragilisent et sapent la croissance économique et la cohésion sociale de plusieurs pays. Soucieux des impacts négatifs entraînés par ces violences, les États se réunissent autour d’un programme pour prendre des mesures sur les enjeux de paix et de sécurité dans le monde afin de protéger les femmes et les filles qui sont le plus à risque.
Le constat général est que les conflits affectent plus particulièrement les femmes et les filles. Du fait de leur statut social et de leur genre, elles sont davantage victimes de viol, d’agressions sexuel, d’esclavage sexuel, de stérilisation forcées, etc…
C’est l’une des raisons pour lesquelles le projet du CECI Voix et leadership des Femmes au Sénégal (VLF-Sénégal), avec l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada, soutient les organisations et réseaux de promotion des droits des femmes et des filles au Sénégal.
Le projet VLF - Sénégal vise à soutenir des organisations et réseaux de promotion des droits des femmes et des filles. Il renforce leur fonctionnement organisationnel, augmente la portée et la qualité de leurs services, consolide leur capacité de veille sociale et de plaidoyer. Son objectif ultime est de permettre aux femmes et aux filles sénégalaises de jouir pleinement de leurs droits et de faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes au Sénégal.
Pour le projet VLF-Sénégal, le thème de cette année institué par les Nations unies, ‘’Se relever pour un monde plus équitable et durable’’, revêt d’une importance capitale car la paix constitue un vecteur essentiel pour l’épanouissement des femmes et des filles, mais aussi pour le développement durable. À ce titre, il est de plus en plus nécessaire pour les États, de mettre en place des mécanismes de promotion de la paix. Autrement dit, les sociétés doivent promouvoir la culture de la paix dans le monde en mettant l’accent sur la sensibilisation, le dialogue et le plaidoyer. Il faut également mettre en place des institutions efficaces, investir sur l’éducation à la paix et sur l’égalité des genres, car autant les hommes que les femmes peuvent porter ce combat afin de préserver une paix durable. C’est dans l’esprit de tous-tes que doit naître l’idée de paix.
À ce propos, l’Acte constitutif de l’UNESCO, 1945 mentionne que : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix (…) ». Ainsi, la paix, pierre angulaire du vivre ensemble, est l’un des Objectifs du Développement Durable (ODD) parmi les dix-sept points adoptés par l’Organisation des Nations Unies dans son Agenda 2030, en vue d’éradiquer la pauvreté, de protéger la planète et de garantir la prospérité pour tous.
Pour atteindre cet objectif, VLF-Sénégal travaille avec ses 25 organisations partenaires en renforçant leur fonctionnement organisationnel, en augmentant la portée et la qualité de leurs services, en consolidant leur capacité de veille sociale et de plaidoyer ; afin de permettre aux femmes de faire entendre leurs voix et d'accroître leur influence en ce qui touche les lois et les politiques qui les concernent.
La paix, selon l’Assemblée générale des Nations Unies, du 15 janvier 1998 peut être définie comme « un ensemble de valeurs, d’attitudes, de comportements et de modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les États ».
Par conséquent, pour qu’il y ait un vivre ensemble solidaire, la paix doit être le maître-mot dans les différentes démarches entamées par les organismes internationaux, régionaux et nationaux qui luttent pour la défense des droits humains. Ceci pour dire que la paix est indispensable pour une démarche de développement durable, car « elle consiste à acquérir des valeurs, la connaissance et à développer des attitudes, des comportements pour vivre en harmonie avec soi-même, avec les autres et avec l’environnement naturel ». Les femmes ont un rôle prépondérant dans ce processus, car selon Mme Marième Alpha Sy Dia, présidente de la Convergence des femmes universitaires dont le mandat se focalise sur l’amélioration des conditions des jeunes femmes en milieu universitaire, ainsi qu’une meilleure représentativité de femmes dans cet espace, « la femme est le symbole de résilience, la gardienne de la paix ».
Aujourd’hui, l’urgence repose, d’une part, sur une éducation à la paix fondée sur la formation de citoyen-nes responsables ouvert-es aux différentes cultures et capables d’apprécier la valeur de la liberté, respectueux-ses de la dignité humaine et des différences; et, d’autre part, sur une culture de paix active basée sur des qualités morales et humaines telles que la tolérance, l’écoute, la communication, la prise en compte du genre, la responsabilité sociale, la pensée critique, la coopération, etc. Au-delà, ils doivent recourir à des stratégies d’action de promotion de la paix en instaurant une justice équitable pour tous les citoyen-es et en soutenant les organisations œuvrant pour la paix (associations, ONGs nationales et internationale, etc) ; cela s’est d’ailleurs fait sentir à travers la voix des femmes de la région de Tambacounda, représentées par la Présidente du Comité consultatif des femmes (CCF-Tamba), Mme Traoré Haby Coulibaly, qui a rappelé que « la paix est au cœur du développement ».
Pour conclure, il faut noter que la paix est un idéal auquel devrait aspirer toute l’humanité, c’est un comportement que nous devons adopter au quotidien. Non seulement pour une stabilisation des espaces rongés par les conflits, mais également pour l’atteinte d’un monde équitable et durable.
Il faut que l’humanité ait recours à l’instauration de la paix et de la sécurité, et ce à travers : la bienveillance humaine, la considération de l’autre, le respect de l’autre, l’égalité entre tous-tes, l’équité dans le rapport avec les autres ; il serait donc important d’unir toutes ces forces en un idéal commun appelé SOLIDARITÉ SOCIALE qui englobe toutes les sociétés dans leur diversité, en leur garantissant l’égalité des chances à l’emploi et à la liberté économique dans un climat de tolérance et de cohabitation pacifique, ceci pour garantir le bien-être de l’individu et de la société.
Diémé Dieynaba,
Membre Collège des jeunes du WILDAF-Sénégal
Le WILDAF-Sénégal est une organisation partenaire du projet VLF-Sénégal du CECI
Lettre partagée par le CECI-Sénégal
Depuis toujours, l’humanité a connu des conflits de tous ordres liés à aux inégalités sociales, économiques et politiques entraînant les pays dans un cycle de violences sans fin. Pour cette raison, les États cherchent encore et toujours des solutions pouvant éradiquer ou réduire les violences qui fragilisent et sapent la croissance économique et la cohésion sociale de plusieurs pays. Soucieux des impacts négatifs entraînés par ces violences, les États se réunissent autour d’un programme pour prendre des mesures sur les enjeux de paix et de sécurité dans le monde afin de protéger les femmes et les filles qui sont le plus à risque.
Le constat général est que les conflits affectent plus particulièrement les femmes et les filles. Du fait de leur statut social et de leur genre, elles sont davantage victimes de viol, d’agressions sexuel, d’esclavage sexuel, de stérilisation forcées, etc…
C’est l’une des raisons pour lesquelles le projet du CECI Voix et leadership des Femmes au Sénégal (VLF-Sénégal), avec l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise d’Affaires mondiales Canada, soutient les organisations et réseaux de promotion des droits des femmes et des filles au Sénégal.
Le projet VLF - Sénégal vise à soutenir des organisations et réseaux de promotion des droits des femmes et des filles. Il renforce leur fonctionnement organisationnel, augmente la portée et la qualité de leurs services, consolide leur capacité de veille sociale et de plaidoyer. Son objectif ultime est de permettre aux femmes et aux filles sénégalaises de jouir pleinement de leurs droits et de faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes au Sénégal.
Pour le projet VLF-Sénégal, le thème de cette année institué par les Nations unies, ‘’Se relever pour un monde plus équitable et durable’’, revêt d’une importance capitale car la paix constitue un vecteur essentiel pour l’épanouissement des femmes et des filles, mais aussi pour le développement durable. À ce titre, il est de plus en plus nécessaire pour les États, de mettre en place des mécanismes de promotion de la paix. Autrement dit, les sociétés doivent promouvoir la culture de la paix dans le monde en mettant l’accent sur la sensibilisation, le dialogue et le plaidoyer. Il faut également mettre en place des institutions efficaces, investir sur l’éducation à la paix et sur l’égalité des genres, car autant les hommes que les femmes peuvent porter ce combat afin de préserver une paix durable. C’est dans l’esprit de tous-tes que doit naître l’idée de paix.
À ce propos, l’Acte constitutif de l’UNESCO, 1945 mentionne que : « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix (…) ». Ainsi, la paix, pierre angulaire du vivre ensemble, est l’un des Objectifs du Développement Durable (ODD) parmi les dix-sept points adoptés par l’Organisation des Nations Unies dans son Agenda 2030, en vue d’éradiquer la pauvreté, de protéger la planète et de garantir la prospérité pour tous.
Pour atteindre cet objectif, VLF-Sénégal travaille avec ses 25 organisations partenaires en renforçant leur fonctionnement organisationnel, en augmentant la portée et la qualité de leurs services, en consolidant leur capacité de veille sociale et de plaidoyer ; afin de permettre aux femmes de faire entendre leurs voix et d'accroître leur influence en ce qui touche les lois et les politiques qui les concernent.
La paix, selon l’Assemblée générale des Nations Unies, du 15 janvier 1998 peut être définie comme « un ensemble de valeurs, d’attitudes, de comportements et de modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les États ».
Par conséquent, pour qu’il y ait un vivre ensemble solidaire, la paix doit être le maître-mot dans les différentes démarches entamées par les organismes internationaux, régionaux et nationaux qui luttent pour la défense des droits humains. Ceci pour dire que la paix est indispensable pour une démarche de développement durable, car « elle consiste à acquérir des valeurs, la connaissance et à développer des attitudes, des comportements pour vivre en harmonie avec soi-même, avec les autres et avec l’environnement naturel ». Les femmes ont un rôle prépondérant dans ce processus, car selon Mme Marième Alpha Sy Dia, présidente de la Convergence des femmes universitaires dont le mandat se focalise sur l’amélioration des conditions des jeunes femmes en milieu universitaire, ainsi qu’une meilleure représentativité de femmes dans cet espace, « la femme est le symbole de résilience, la gardienne de la paix ».
Aujourd’hui, l’urgence repose, d’une part, sur une éducation à la paix fondée sur la formation de citoyen-nes responsables ouvert-es aux différentes cultures et capables d’apprécier la valeur de la liberté, respectueux-ses de la dignité humaine et des différences; et, d’autre part, sur une culture de paix active basée sur des qualités morales et humaines telles que la tolérance, l’écoute, la communication, la prise en compte du genre, la responsabilité sociale, la pensée critique, la coopération, etc. Au-delà, ils doivent recourir à des stratégies d’action de promotion de la paix en instaurant une justice équitable pour tous les citoyen-es et en soutenant les organisations œuvrant pour la paix (associations, ONGs nationales et internationale, etc) ; cela s’est d’ailleurs fait sentir à travers la voix des femmes de la région de Tambacounda, représentées par la Présidente du Comité consultatif des femmes (CCF-Tamba), Mme Traoré Haby Coulibaly, qui a rappelé que « la paix est au cœur du développement ».
Pour conclure, il faut noter que la paix est un idéal auquel devrait aspirer toute l’humanité, c’est un comportement que nous devons adopter au quotidien. Non seulement pour une stabilisation des espaces rongés par les conflits, mais également pour l’atteinte d’un monde équitable et durable.
Il faut que l’humanité ait recours à l’instauration de la paix et de la sécurité, et ce à travers : la bienveillance humaine, la considération de l’autre, le respect de l’autre, l’égalité entre tous-tes, l’équité dans le rapport avec les autres ; il serait donc important d’unir toutes ces forces en un idéal commun appelé SOLIDARITÉ SOCIALE qui englobe toutes les sociétés dans leur diversité, en leur garantissant l’égalité des chances à l’emploi et à la liberté économique dans un climat de tolérance et de cohabitation pacifique, ceci pour garantir le bien-être de l’individu et de la société.
Diémé Dieynaba,
Membre Collège des jeunes du WILDAF-Sénégal
Le WILDAF-Sénégal est une organisation partenaire du projet VLF-Sénégal du CECI