Nouvelle

Les jeunes, les femmes et les volontaires du CECI se mobilisent pour le climat : le cas du Lac Tanma au Sénégal

Sénégal

L'impact des changements climatiques se fait davantage sentir par les groupes sociaux et par les communautés en situation de vulnérabilité, notamment les femmes et les jeunes. Les solutions d’adaptation doivent être fondées, entre autres, sur les besoins de ces communautés. La participation active de ces groupes dans la gestion des ressources naturelles, dans l’action climatique et dans le dialogue politique est essentielle.

L’exemple d’une initiative du CECI au Sénégal illustre comment le volontariat peut faciliter l’intégration du genre, de l’adaptation aux changements climatiques et de la durabilité environnementale dans des projets de développement durable. 

Au Sénégal, l’implication des jeunes, particulièrement les jeunes femmes, dans l’action climatique demeure faible alors que ces derniers sont les principaux concernés.  Ils-elles sont touché-e-s de manière disproportionnée par les changements climatiques. L’initiative Camp Citoyen et Paysan pour l’action climatique et la gestion communautaire des Ressources Naturelles (CAP-GCRN) a été développée par le Collège des jeunes du Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR), un partenaire du PCV-CECI au Sénégal.

L’initiative est née du constat que les ressources naturelles utilisées par les communautés pour subvenir aux besoins de base se font de plus en plus rares du fait de leur surexploitation, de leur mauvaise gestion, et des impacts des changements climatiques. Un des exemples est la dégradation du Lac Tanma, au Sénégal, jadis patrimoine hydrographique qui a longtemps été une zone navigable, poissonneuse et touristique. La mauvaise gestion des ressources naturelles corrélée aux impacts des changements climatiques ont conduit à un assèchement du lac. Ceci a affaibli le pouvoir économique des populations riveraines. Les jeunes du CNCR ont choisi ce lieu symbolique, pour organiser un camp de cinq (5) jours. Le message adressé aux décideurs-rices était clair : il faut agir immédiatement pour une meilleure préservation de l’environnement et gestion des ressources naturelles. Les jeunes et les femmes doivent faire partie de la conversation. 

Dans le cadre du Programme de coopération volontaire du CECI et avec l’appui de quatre volontaires destinés au renforcement du pouvoir économique des femmes et des jeunes femmes, le collège des jeunes du CNCR a imaginé, une initiative de sensibilisation et de mobilisation autour du Lac Tanma. Réalisée en étroite collaboration avec les communautés locales et autorités territoriales, cette initiative a permis d’allier protection environnementale, renforcement du pouvoir économique des femmes, résilience climatique, dialogue politique et renforcement des capacités des populations locales, plus particulièrement les femmes de la région. L’implication de volontaires spécialisés dans des thématiques précises (genre, gestion de projet, environnement et communication) a permis de veiller à l’intégration des différentes composantes transversales de manière à accroître la pertinence, la visibilité et la durabilité de l’action. 

Au total, 200 jeunes issu-e-s de la société civile sénégalaise et d’autres organisations ouest africaines partenaires du CNCR, dont plus de 50% de femmes et de jeunes femmes, ont pris part aux activités. 14 autorités locales, nationales et sous-régionales ont également pris part au camp dans une perspective de renforcer le dialogue politique et la durabilité des actions qui découlent du camp.

« Une des choses qui semblait le plus important dans notre participation c’était le respect des processus déjà en place, les dynamiques entre l’organisation, les populations et leurs partenaires et reconnaître notre rôle d’accompagnateur », a expliqué la volontaire en gestion financière et administrative. Et c’est cela qui a marqué la contribution des volontaires du CECI qui de manière générale sont outillés pour centrer les savoirs locaux des communautés, premières concernées par la dégradation de leur environnement  

Le volontaire en communication rapporte : « Nous avons produit des supports avec des messages clés portant sur la promotion des droits des femmes, une agriculture saine, la protection des ressources naturelles et l’encouragement de l’accès au foncier pour les femmes rurales. Grâce à notre action collaborative, nous avons contribué à la redynamisation des communautés riveraines du lac Tanma, avec le développement d’activités génératrices de revenus pour les femmes ».

Le Programme de coopération volontaire (PCV-CECI) est financé par le Gouvernement du Canada

L'impact des changements climatiques se fait davantage sentir par les groupes sociaux et par les communautés en situation de vulnérabilité, notamment les femmes et les jeunes. Les solutions d’adaptation doivent être fondées, entre autres, sur les besoins de ces communautés. La participation active de ces groupes dans la gestion des ressources naturelles, dans l’action climatique et dans le dialogue politique est essentielle.

L’exemple d’une initiative du CECI au Sénégal illustre comment le volontariat peut faciliter l’intégration du genre, de l’adaptation aux changements climatiques et de la durabilité environnementale dans des projets de développement durable. 

Au Sénégal, l’implication des jeunes, particulièrement les jeunes femmes, dans l’action climatique demeure faible alors que ces derniers sont les principaux concernés.  Ils-elles sont touché-e-s de manière disproportionnée par les changements climatiques. L’initiative Camp Citoyen et Paysan pour l’action climatique et la gestion communautaire des Ressources Naturelles (CAP-GCRN) a été développée par le Collège des jeunes du Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR), un partenaire du PCV-CECI au Sénégal.

L’initiative est née du constat que les ressources naturelles utilisées par les communautés pour subvenir aux besoins de base se font de plus en plus rares du fait de leur surexploitation, de leur mauvaise gestion, et des impacts des changements climatiques. Un des exemples est la dégradation du Lac Tanma, au Sénégal, jadis patrimoine hydrographique qui a longtemps été une zone navigable, poissonneuse et touristique. La mauvaise gestion des ressources naturelles corrélée aux impacts des changements climatiques ont conduit à un assèchement du lac. Ceci a affaibli le pouvoir économique des populations riveraines. Les jeunes du CNCR ont choisi ce lieu symbolique, pour organiser un camp de cinq (5) jours. Le message adressé aux décideurs-rices était clair : il faut agir immédiatement pour une meilleure préservation de l’environnement et gestion des ressources naturelles. Les jeunes et les femmes doivent faire partie de la conversation. 

Dans le cadre du Programme de coopération volontaire du CECI et avec l’appui de quatre volontaires destinés au renforcement du pouvoir économique des femmes et des jeunes femmes, le collège des jeunes du CNCR a imaginé, une initiative de sensibilisation et de mobilisation autour du Lac Tanma. Réalisée en étroite collaboration avec les communautés locales et autorités territoriales, cette initiative a permis d’allier protection environnementale, renforcement du pouvoir économique des femmes, résilience climatique, dialogue politique et renforcement des capacités des populations locales, plus particulièrement les femmes de la région. L’implication de volontaires spécialisés dans des thématiques précises (genre, gestion de projet, environnement et communication) a permis de veiller à l’intégration des différentes composantes transversales de manière à accroître la pertinence, la visibilité et la durabilité de l’action. 

Au total, 200 jeunes issu-e-s de la société civile sénégalaise et d’autres organisations ouest africaines partenaires du CNCR, dont plus de 50% de femmes et de jeunes femmes, ont pris part aux activités. 14 autorités locales, nationales et sous-régionales ont également pris part au camp dans une perspective de renforcer le dialogue politique et la durabilité des actions qui découlent du camp.

« Une des choses qui semblait le plus important dans notre participation c’était le respect des processus déjà en place, les dynamiques entre l’organisation, les populations et leurs partenaires et reconnaître notre rôle d’accompagnateur », a expliqué la volontaire en gestion financière et administrative. Et c’est cela qui a marqué la contribution des volontaires du CECI qui de manière générale sont outillés pour centrer les savoirs locaux des communautés, premières concernées par la dégradation de leur environnement  

Le volontaire en communication rapporte : « Nous avons produit des supports avec des messages clés portant sur la promotion des droits des femmes, une agriculture saine, la protection des ressources naturelles et l’encouragement de l’accès au foncier pour les femmes rurales. Grâce à notre action collaborative, nous avons contribué à la redynamisation des communautés riveraines du lac Tanma, avec le développement d’activités génératrices de revenus pour les femmes ».

Le Programme de coopération volontaire (PCV-CECI) est financé par le Gouvernement du Canada

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