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Agir pour l'avenir des filles au Burkina Faso : Une réponse du projet PARITÉ face à la crise sécuritaire

Burkina Faso

La crise sécuritaire au Burkina Faso a engendré des conséquences significatives sur les filles, le genre et l'éducation. Une étude menée par le projet d’appui aux réformes institutionnelles et techniques pour l’équité en Éducation (PARITÉ) a mis en lumière les défis rencontrés par les filles, en particulier les filles déplacées internes (EDI), confrontées à plusieurs types de violences, dont la  violence économique. Cette réalité se traduit par la déscolarisation de nombreuses jeunes filles, contraintes de travailler comme employées domestiques pour subvenir aux besoins de leur famille.

La violence économique touchant les filles :

Selon le rapport de l'étude, la précarité financière pousse certains parents à prendre la difficile décision de retirer leurs filles de l'école pour les placer dans des emplois domestiques. Ce phénomène, identifié comme un risque majeur, a été signalé par 66,7% des enquêtés dans la province du Gourma, 94,7% dans la province du Bam, et 71,9% dans le Sanmatenga.

L'impact de la quête de revenus sur l'éducation :

La recherche souligne également que la quête de revenus constitue le principal motif de départ des adolescentes vers les sites d'orpaillage, mettant ainsi en péril leur parcours éducatif. Ces situations exacerbent les défis auxquels sont confrontés ces jeunes filles, nécessitant une réponse proactive pour contrer ces tendances.

L'initiative du projet PARITE pour contrer la violence économique et promouvoir l'inclusion :

Face à ces défis, le projet PARITÉ a pris l'initiative d'accompagner les acteurs-trices communautaires de Tikaré et de Korsimoro. L'objectif est d'élaborer et de mettre en œuvre des plans d'actions visant à contrer la violence basée sur le genre (VBG), y compris la violence financière, tout en favorisant l'inclusion.

Des plans d'actions concrets :

Les plans d'actions élaborés comprennent des activités de sensibilisation destinées aux parents d'élèves. Ces derniers sont informés des droits des élèves et sont sensibilisés sur l'interdiction de placer leurs filles scolaires comme employées domestiques ou serveuses dans des débits de boissons et restaurants. Ces mesures visent à protéger les filles des risques liés à la violence économique.

Sensibilisation dans les écoles et établissements :

En complément, des messages de sensibilisation ont été développés en collaboration avec le projet PARITÉ et diffusés dans les écoles et établissements des deux communes. Ces messages mettent en lumière les dangers liés à la fréquentation des sites d'orpaillage par les élèves, soulignant les conséquences néfastes du travail des adolescentes dans ces conditions.

L'engagement du projet PARITÉ en faveur des femmes et des droits des filles se manifeste de manière concrète à travers ces actions. En contrant la violence économique et en promouvant l'inclusion, le projet contribue à offrir un avenir meilleur aux filles du Burkina Faso, leur permettant ainsi de poursuivre leur éducation.

En savoir plus sur le projet

Le projet d’appui aux réformes institutionnelles et techniques pour l’équité en Éducation (PARITÉ) est financé par Le développement international du Canada - Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par Alinea International et le CECI.
 

La crise sécuritaire au Burkina Faso a engendré des conséquences significatives sur les filles, le genre et l'éducation. Une étude menée par le projet d’appui aux réformes institutionnelles et techniques pour l’équité en Éducation (PARITÉ) a mis en lumière les défis rencontrés par les filles, en particulier les filles déplacées internes (EDI), confrontées à plusieurs types de violences, dont la  violence économique. Cette réalité se traduit par la déscolarisation de nombreuses jeunes filles, contraintes de travailler comme employées domestiques pour subvenir aux besoins de leur famille.

La violence économique touchant les filles :

Selon le rapport de l'étude, la précarité financière pousse certains parents à prendre la difficile décision de retirer leurs filles de l'école pour les placer dans des emplois domestiques. Ce phénomène, identifié comme un risque majeur, a été signalé par 66,7% des enquêtés dans la province du Gourma, 94,7% dans la province du Bam, et 71,9% dans le Sanmatenga.

L'impact de la quête de revenus sur l'éducation :

La recherche souligne également que la quête de revenus constitue le principal motif de départ des adolescentes vers les sites d'orpaillage, mettant ainsi en péril leur parcours éducatif. Ces situations exacerbent les défis auxquels sont confrontés ces jeunes filles, nécessitant une réponse proactive pour contrer ces tendances.

L'initiative du projet PARITE pour contrer la violence économique et promouvoir l'inclusion :

Face à ces défis, le projet PARITÉ a pris l'initiative d'accompagner les acteurs-trices communautaires de Tikaré et de Korsimoro. L'objectif est d'élaborer et de mettre en œuvre des plans d'actions visant à contrer la violence basée sur le genre (VBG), y compris la violence financière, tout en favorisant l'inclusion.

Des plans d'actions concrets :

Les plans d'actions élaborés comprennent des activités de sensibilisation destinées aux parents d'élèves. Ces derniers sont informés des droits des élèves et sont sensibilisés sur l'interdiction de placer leurs filles scolaires comme employées domestiques ou serveuses dans des débits de boissons et restaurants. Ces mesures visent à protéger les filles des risques liés à la violence économique.

Sensibilisation dans les écoles et établissements :

En complément, des messages de sensibilisation ont été développés en collaboration avec le projet PARITÉ et diffusés dans les écoles et établissements des deux communes. Ces messages mettent en lumière les dangers liés à la fréquentation des sites d'orpaillage par les élèves, soulignant les conséquences néfastes du travail des adolescentes dans ces conditions.

L'engagement du projet PARITÉ en faveur des femmes et des droits des filles se manifeste de manière concrète à travers ces actions. En contrant la violence économique et en promouvant l'inclusion, le projet contribue à offrir un avenir meilleur aux filles du Burkina Faso, leur permettant ainsi de poursuivre leur éducation.

En savoir plus sur le projet

Le projet d’appui aux réformes institutionnelles et techniques pour l’équité en Éducation (PARITÉ) est financé par Le développement international du Canada - Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par Alinea International et le CECI.
 

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