Saisir l’opportunité de volontariat virtuel

Trucs pour maximiser son stage en tant que volontaire virtuel.le!

Je suis finissante à la maîtrise en gestion du développement international et de l’action humanitaire à l’Université Laval. J’en convient que si vous lisez ces lignes, l’idée de faire un mandat de volontariat virtuel est quelque chose que vous trouvez très motivant. J’ai eu la grande chance, malgré l’incertitude causée par la pandémie, de compléter un mandat de volontariat virtuel avec le CECI au Népal en tant qu’agente égalité femmes-hommes. Ayant spécialisé ma maîtrise en genre et développement, ce mandat cadrait bien avec mes objectifs personnels, professionnels et académiques.

Plus particulièrement, j’ai travaillé avec une organisation partenaire du CECI, entièrement dirigée par des femmes, dans l’objectif d’améliorer et de systématiser l’intégration du genre dans leurs projets et politiques organisationnelles. Par l’entremise de ce travail j’ai créé un guide et une formation, composé de 11 outils qui permettent une prise en compte du genre dans les propositions de projets futures.

Au cours des derniers mois, j’ai eu à m’adapter au volontariat international virtuel qui risque d’être une nouvelle réalité en développement international. Au vu de cette dynamique, il est primordial de miser sur nos capacités d’adaptation, afin de trouver des manières créative et innovantes de produire nos résultats de stage. En effet, j’ai su me développer des méthodes de travail qui m’ont permises d’extraire le plus possible de mon mandat de volontariat virtuel et de maximiser mon impact à travers mes responsabilités. Je vous les partage dans l’objectif qu’elles pourront vous être utiles et qu’elles facilitent votre intégration au sein de votre nouveau poste.

1. Fixez, dès le début de votre mandat, au moins une rencontre hebdomadaire de suivi avec l’équipe pays du CECI ou l’organisation partenaire avec laquelle vous travaillez. En effet, un des aspects difficiles, pour moi, du volontariat virtuel a été le manque stimuli externe dû à l’isolation et la distance avec mes collègues. Cette rencontre sera l’opportunité pour vous de poser vos questions et de présenter l’avancement de vos tâches tout en vous gardant constamment redevables. Au cours de cette rencontre, je suggère aussi de faire le suivi de l’avancement de votre plan de travail et demander du feed-back de l’équipe-pays et/ou de l’organisation partenaire.
2. N’hésitez pas à demander l’appui de l’équipe pays et de l’équipe du CECI à Montréal si vous avez besoin de ressources pour effectuer les tâches de votre mandat. Au cours du mien, j’ai vu à quel point tous et toutes les employé.e.s sont disponibles et prêt.e.s à vous aider.
3. Établissez des liens avec les autres volontaires de votre cohorte qui permettront de créer un environnement en ligne sur lequel vous pourrez échanger sur les réalités et difficultés du stage.
4. Fixez des limites d’heures de travail à respecter quotidiennement. Il peut être facile de perdre la notion des heures travaillées lorsqu’on reste chez soi et qu’on est loin de ses collègues, surtout si on a des rencontres qui tombent à l’extérieur des heures habituelles de travail. Ainsi, en vous fixant un horaire quotidien qui tient compte de cette réalité, vous vous assurez de ne pas vous surcharger.
5. Choisissez un endroit de volontariat virtuel qui vous permet d’avoir au moins quelques heures d’heures de bureau communes avec le pays où vous faites votre volontariat virtuel (pensez à l’impact du décalage horaire!). Pour ma part, j’ai fait mon mandat au Népal et bien qu’on ait réussi à accomplir ce qu’on voulait, naviguer un décalage horaire de 11h45 n’a pas toujours été facile.

J’espère que ces courtes lignes vous motiveront à compléter un mandat de volontariat virtuel, car c’est une excellente manière de mettre à profit vos connaissances académiques dans un cadre professionnel. Finalement, bien que l’expérience soit différente, puisqu’elle est à distance, elle en n’est pas moins pertinente et vous faites bien de saisir cette opportunité!