Témoignage

Pour la journée de la femme

Sénégal
Publié par : Yasmine F.

En cette journée du 8 mars, je salue toutes les femmes. Tout précisément, nos mères et nos grands-mères : celles qui ont pris soin de nous dans notre tendre enfance; celles qui se sont levées tôt le matin, pour s’assurer que nous avons de quoi manger et de quoi porter; celles qui nous regardent tendrement comme si nous étions leurs plus grands trésors.

J’en profite pour remercier toutes les femmes qui travaillent sans être vues : celles qui font le lavage une énième fois dans la semaine; celles qui nous apportent le repas à l’école lorsque nous l’avons encore oublié sur le comptoir de la cuisine; celles qui s’assurent d’être à la maison, parce que nous arrivons et que nous avons encore perdu nos clés. Oui, celles-là…

Maintenant, parlons de volontariat.

Un volontaire du programme Uniterra doit s'assurer de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes et l’inclusion des jeunes lors de son mandat. C'est une des responsabilités attendues de lui.

Lors de mon mandat, j'ai dû prendre en compte des besoins des femmes et des jeunes dans les demandes de formation et du nombre de femmes formées. Cela s’est manifesté davantage lors du projet « Prise en charge » que j’ai piloté, où il nous fallait choisir des récipiendaires de bourses d’études. Nous avons répertorié tous les candidats demandeurs de bourse selon les régions : Dakar, Saint-Louis, Kaolack et Kolda. À compétences égales, lorsque nous avions deux candidatures semblables dans une région donnée, nous avons préconisé le choix de la femme. Ainsi, nous avons pu nous assurer en fin de compte d’avoir un nombre presque équivalent de femmes et d’hommes récipiendaires de bourse.

Une autre initiative positive en faveur des femmes est une idée de mon homologue, M. SENE, de faire un programme phare des formations du groupe Fegafamis, la Fédération nationale des épouses de militaires au Sénégal. Cette fédération s'assure que les épouses de militaires, tantôt veuves ou pas, puissent faire des activités qui amélioreront leur sort. Dans le cas qui nous concerne, c’est au travers de la formation que nous voulons améliorer l’avenir des membres de Fegafamis. Le programme phare indique que le projet sera d’envergure, que les formées seront nombreuses et qu’une attention toute spéciale sera portée au projet.

Enfin, je salue toutes les femmes de l’Office national de Formation professionnelle avec lesquelles j’ai passé une belle année lors de mon mandat. Je les invite à continuer leur bon travail.

Je vous laisse avec l’élan poétique qui m’a animé, « Une femme, c’est… »

Une femme, c’est beau

Vénusté enivrante

De figure alléchante

Un scandale touchant

 

Une femme, c’est bon

Comme du sirop d’érable

Comme une longue balade

Un dimanche de mai

 

Une femme, c’est fort

Robuste dans la tempête

Qui protège les siens

Telle une ourse, ses enfants

 

Une femme, c’est doux

Comme un morceau de soie

Un baiser sur la joue

Une biche dans les bois

Une femme, ça sent bon

Tantôt menthe ou groseille

Tantôt fruité ou miel

Tantôt mangue ou lilas

 

Une femme, ça milite

Pour une cause qui la touche

Pour défendre les sans-voix

Pour faire la différence

 

Une femme, c’est un mets

Exotique, savoureux

Le plat de résistance

Qui soutient l’affamé

 

Une femme, c’est une perle

Dont il faut prendre soin

Dont il faut être fier

D’une valeur infinie

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