Témoignage

Perspectives d'avenir?

Haïti
Publié par : Frédérique Carpentier

Avertissement : Cet article est la définition même de l’expression «Du coq à l’âne» ; 1. Fait de passer brusquement d'un sujet à un autre dans une conversation; 2. Trouble de la pensée se manifestant par un discours accéléré, sans suite ni liaison (De toute façon, n’est-ce pas le but d’un blog?).

Bonjour, Hello, Hola à toutes et tous,

(Oui en trois langues, parce que grâce à DeepL je me considère désormais trilingue) #IWish

Aujourd’hui, j’aimerais vous faire part de mes pensées vagabondes.

En tant que futur professionnelle je me pose beaucoup de questions ;

Est-ce que je m'oriente vers l’aide au développement ou bien vers l’aide humanitaire?;

Est-ce que notre aide s'inscrit dans un mouvement qui voit le développement comme de la domination occidentale?;

Avec les notions de «localisation» et de «décolonisation de l’aide» sera-t-il encore possible de percer dans le milieu?

Bon okay, première des choses : On me dit constamment que le milieu est compétitif et que pour se démarquer il faut avoir une «spécialité».

No problemo, j’ai un baccalauréat en logistique, je vais devenir logisticienne humanitaire. Ça sonne bien.

Petit bémol : J’ai décroché un mandat en développement.

Ouf, ça ne fitera pas sur mon CV.

Too bad, j’ai envie de vivre l’expérience.

Au long de ce mandat de deux mois (aussi court fut-il), j’ai pris goût à répondre aux problèmes systématiques, à renforcer les capacités d’une population pour qu’elle puisse faire face aux aléas et développer des moyens de subsistance durables.

Est-ce que j’oublie ma carrière d’humanitaire pour me concentrer sur le développement?

Ma réponse : Je lâche prise. Je me laisse l’opportunité d’essayer tout ce qui me passionne. Je trouverai les réponses en cours de route.

C’est bon signe non? Je suis dans le bon domaine.

De toute façon, l’approche NEXUS n’est-elle pas au cœur de l’actualité?

NEXUS def. Le caractère récurrent, prolongé et complexe de nombreuses crises renforce l’importance de mettre en place des interventions à plus long terme qui répondent aux besoins humanitaires ainsi qu’aux défis en matière de développement et de consolidation de la paix.

Pour l’instant, je retourne à l’école à distance pour compléter mes derniers cours de maîtrise (déjà). On me reverra sans doute bientôt au CECI, mais cette fois (je l’espère!!), sur le terrain. Bon été les ex-actuel-le-s et futur-e-s volontaires. En espérant collaborer avec vous un de ces quatres.

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