Histoire de réussites
Suis-je biaisé lorsque je vous parle du Népal, de ses habitants, des paysages, de sa culture … un peu, sûrement, évidemment.
Je crois que la majorité des volontaires tombent sous le charme du pays, des habitants, des paysages et de la culture de son pays d’affectation.
Je suis volontaire à distance au Népal et je vibre à toutes les fois que je vois des images de la vie quotidienne du Népal, de ses marchés publiques, de ses rues, de ses paysages, de ses montagnes aux sommets enneigés qui rejoignent les cieux, de ses pagodes, et j’en passe.
Je m’imagine marcher à travers ses rues, à croiser ses habitants, à sentir les odeurs d’épices et autres parfums, à découvrir des plats locaux tous plus savoureux les uns des autres et surtout à entendre les sons de la vie quotidienne.
Il va de soi que pour l’instant cela n’est qu’une création de mon imaginaire, mais j’espère bien vivre ce moment et le partager avec vous dans un avenir rapproché.
Mais avant de retrouver une certaine normalité, je consacre mes énergies à mon mandat de spécialiste en développement des affaires : c'est-à-dire un volet de préparation de formations adaptées aux besoins des participants de T-Help. Ma principale formation vise à fournir les outils nécessaires pour développer un plan d’affaires, ce qui inclut les recherches sur le produit ou le service que l’on veut offrir, le ou les marchés visés, le budget, la mise en marché (plan de marketing), le financement et un chapitre sur les lois et règlements applicables.
Une autre facette de mon mandat est la recherche de nouveaux partenaires financiers pour soutenir les projets népalais. Cette recherche se fait toujours en respectant la mission du CECI au Népal : l’égalité des femmes et des hommes et l’intégration des femmes et jeunes filles népalaises provenant d’un milieu rural, souvent marginalisé.
À cet égard, je suis heureux du chemin parcouru depuis le début de mon mandat. La réponse des organisations contactées est positive. Il faut souligner que l'expertise et les relations développées par le CECI au Népal depuis plus de 30 ans ne sont pas étrangères à cette ouverture.
Malgré une bonne volonté de tous nos partenaires impliqués, nous devons composer avec la réalité terrain de chacun, sans parler des réunions triparties avec des fuseaux horaires différents. Pas besoin de préciser que le financement demeure le nerf de la guerre. Les demandes auprès des bailleurs de fonds sont nettement supérieures aux budgets disponibles. Restons confiants!
Au plaisir.