Témoignage
Bonjour tout le monde, mon nom est Ibrahim Maiga, je suis Canadien d’origine malienne. J’ai fait mes études en technique agricole au Mali et j’ai ensuite continué mes études en sciences de l’environnement à l’UQAM puis en gestion d’entreprises au HEC.
Je travaillais à l’Écoquartier Tétreaultville et Maisonneuve, comme chargé de projet jardins communautaires, avant de me lancer en coopération internationale. J’en suis maintenant depuis une dizaine d’années. J’ai été au Mali, au Sénégal, au Togo et au Burkina Faso.
J’ai une grande passion pour la coopération internationale, car j’ai l’opportunité de faire plusieurs découvertes dans les pays où j’effectue mes mandats. J’ai aussi l’opportunité de rencontrer des professionnels dans plusieurs domaines, d’apprendre mieux les autres cultures et d’apprendre beaucoup de choses pour mieux être utile à tout le monde.
En résumé, voici les compétences que j’ai développées en coopération internationale : Sens du service, esprit d'équipe et résistance au stress; aptitude pour le travail en équipe, entregent et sens de l’écoute.
La difficulté que je rencontre à l’étranger est que je vis sans ma famille et mes parents. Et que les compétences reçues à l’étranger peuvent ne pas être reconnues au Canada.
La crise sanitaire sans précédent apporte son lot de difficultés dans mes activités quotidiennes sur le terrain. J’ai de la difficulté à faire des rencontres physiques avec les différents actrices et acteurs du changement. J’adore donner des formations aux partenaires ainsi qu’aux participant-e-s des projets; avec la COVID-19, cela devient impossible. Tout le monde n’a pas accès aux réseaux sociaux, donc cela complique les informations que je veux faire passer.
Mon rôle
Cette année, je suis affecté chez deux gros partenaires pour un mandat d’un an: le Réseau des Productrices de Beurre de karité des Hauts-Bassins et Cascades (RPBHC) et l’Union Nationale des Étuveuses de Riz du Burkina Faso (l’UNERIZ).
Je suis conseiller en environnement et adaptation aux changements climatiques au RPBHC et je suis de près du projet Résilience-Karité du projet programme de coopération climatique international (PCCI).
Le projet PCCI / Résilience-Karité, intervenant dans les régions du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins a pour principal objectif d’améliorer la résilience aux changements climatiques des femmes dans les parcs à karité du Burkina Faso. Dans le cadre de ce projet, les organisations productrices de karité partenaires du projet, à savoir le RPBHC et la Fédération Nununa ont été appuyés par la fondation Naturama et ont appris à mettre en œuvre des bonnes pratiques agro-sylvicoles, comme les techniques de greffage, la régénération naturelle assistée et la production de plans de karité en pépinière.
Je suis aussi conseiller en environnement à l’UNERIZ, où j’appui à l’intégration du volet environnement, dans toutes les activités des femmes productrices de riz étuvé du Burkina Faso, en tenant compte des exigences des différentes certifications : ABNORM, HACCP, ISO, ECOCERT, FAIRE FOR LIFE, FOR LIF ET LE JAS.
Dans mes prochains articles, je donnerai plus d’informations sur mes activités avec ces deux gros partenaires.