
Témoignage
Il laisse un grand vide à l’Office, dans sa famille ainsi que dans sa communauté.
L’enterrement a eu lieu le lendemain et le surlendemain, les gens commençaient à pleuvoir dans sa cour familiale de M'bour pour offrir leurs condoléances à la famille. C’est ainsi que je me suis retrouvé chez avec une dizaine d’autres collègues par les siens de M'bour (voir photo en bannière).
Lors des funérailles, il n’est pas question de venir et de repartir aussitôt. Il est coutume de rester quelques heures avec la famille pour lui signifier que ce n’est pas son deuil, mon le nôtre. C’est ainsi que nous avons passé une bonne partie de la journée parmi les siens.
Souvenirs, réminiscences, souhaits, regrets et espoir étaient de la partie, comme on les retrouve si souvent lors de funérailles.
À tout l'Office et à tous les siens, je dis : "siggil ndiggaale!" soit « mes condoléances » en wolof.
Si vous connaissez le wolof, vous répondrez "siggil sa wàll!" soit « à toi de même ».