Lieu parfait pour relaxer! Malheureusement, deux jours ne sont pas suffisants pour visiter le lac Atitlán. J’aurais aimé avoir beaucoup plus visité les villages le cerclant. Mais le temps manquait et puisque j’y suis allée avec quelques amis, j’ai suivi la gang! Nous nous sommes donc concentrés sur la ville de Panajachel et San Pedro la Laguna.
C’est en Audi que j’ai fait la route. Est-ce que Hector vient d’une bonne famille, ou est-il seulement comme tous les garçons et aime particulièrement les voitures, même s’il doit se contenter d’un logement moins confortable pour se le permettre? Je ne le sais pas, je ne suis pas entrée dans ces détails. Mais c’était définitivement plus confortable, rapide et agréable que l’autobus!
Arrivée à Panajachel, la vue est magnifique. L’atmosphère est aux vacances! Autour du lac se trouvent les villages où se rassemblent hippies de partout, où les rastas et tatoos sont à la mode et où il est très facile de s’approvisionner en marijuana! On y trouve également beaucoup d’artisanat local, mais surtout beaucoup d’artisanat hippie! On se promène entre les différents villages en lancha (petit bateau), soit public, soit privé si nous sommes un petit groupe. Et très important, les derniers bateaux partent à 17h00! Il faut négocier ardament après cette heure pour pouvoir retourner, et le prix augmente en flèche. Les propriétaires de bateaux savent bien qu’il n’y a aucune autre option et en profitent pour nous le faire payer. Je laisse le loisir à mes amis locaux de négocier le tout, puisque nous avions un peu oublié de regarder l’heure!
À San Pedro la Laguna, à une bonne vingtaine de minutes sans escale, c’est un endroit parfait pour relaxer, manger, siroter une bière, faire du standing paddle, kayak… On peut également y faire la fête, mais nous, c’est à Panajachel que nous sommes sortis. Les bars ici ferment à 1h du matin. Il y a aussi un karaoké que je n’ai découvert qu’à 1h00! J’ai donc manqué ma chance de chanter la Bamba ou la Cucaracha. À la fermeture des bars, la police, telle une unité anti-émeute, circule dans la rue pour s’assurer que tous rentrent bien à l’hôtel ou à la maison. Et rapidement, les rues deviennent désertes.
Nous avons dormi dans une auberge qui n’aurait jamais été mon premier choix, mais pour l’équivalent de 15$ la nuit, on ne se plaindra pas! Tant qu’il y a de l’eau chaude à la douche, le bonheur est là!
De retour à Tecpán, je suis sortie en ville habillée en vêtement traditionnel! Ce costume vaut l’équivalent de 750$ puisqu’il est entièrement tissé à la main. Il s’agit du costume officiel pour les célébrations (Noël, anniversaire, graduations…). Pas facile de le mettre seule! Et il faut bien serrer la ceinture, à en couper un peu le souffle, puisque c’est la seule attache à notre jupe!
Je me suis fait prendre en photo par des garçons qui me trouvaient bien drôle, aussi blanche que je puisse être, de revêtir les habits locaux. J’ai fait leur petit bonheur de la journée!