Témoignage
Déjà plus de quatre semaines avec T-Help et le travail avance bien. Le plan de travail est remis et j’ai débuté de nombreuses recherches afin de mieux connaître le milieu des affaires népalais. Je tente ainsi de mieux saisir les défis et les obstacles que vont rencontrer les petits entrepreneurs lorsqu’ils vont commencer leurs démarches pour partir en affaires. À cet égard, je suis très chanceux car l’une des administratrices de T-Help a œuvré auprès de jeunes femmes entrepreneures et semble bien connaître les rouages de la machine gouvernementale.
Malgré ce support, je dois avouer que l’expérience de volontariat à distance me force à revoir ma façon de faire. Je ne sais pas si tous mes collègues ont le même sentiment, mais l’absence d’échange au quotidien, de personne à personne, me manque. J’ai également dû modifier ma méthodologie de travail. Les rencontres de travail étant à distance avec fuseaux horaires distincts et une qualité internet qui laisse parfois à désirer, nécessitent une préparation beaucoup plus structurée; il y a moins de place pour la spontanéité. Il faut transmettre plus de questions au préalable afin de permettre à l’équipe sur place de bien se préparer.
Mais revenons à mon mandat : conseiller en développement des Affaires pour un organisme qui se spécialise dans le vermicompostage et la culture de champignon. Le défi est grand et les attentes très élevées. Après discussions avec mes partenaires Népalais, nous nous sommes entendus que je consacrerais les prochaines semaines à la cueillette d’informations touchant les opportunités d’affaires au Népal. Types d’entreprises, avantages et inconvénients de chacune d’entre elles, les lois et ainsi que les règles qui les gouvernent. Et là, je ne parle pas des défis et des obstacles pour exploiter une entreprise au Népal.
L’objectif de toute cette recherche est de préparer une formation adaptée sur tous les éléments que consiste la préparation d’un plan d’affaires et de l’ajouter à leur propre formation sur le vermicompostage et la culture de champignons.
Le défi d’un tel mandat, en plus du travail à distance, est de s’assurer de bâtir une formation adaptée à la réalité terrain des jeunes femmes et femmes Népalaises provenant d’un milieu rural, souvent marginalisées.
Pour m’aider à y arriver, j’ai préparé un petit sondage avec questions et réponses à choix multiples et à développement. L’objectif étant d’obtenir le plus d’informations sur les expériences quotidiennes de ces femmes depuis qu’elles ont débuté leur entreprise de vermicompostage et / ou de production de champignons. Malheureusement, la situation actuelle de la Covid au Népal nous empêche d’aller de l’avant avec le sondage. Ce n’est que partie remise. L’équipe de T-Help aime bien l’initiative at à l’intention de recourir au sondage et l’utiliser dans le futur.
Pour terminer, je voulais vous souligner une belle initiative de la part de mes co-volontaires canadiennes au Népal. Nous avons créé un groupe afin de partager nos expériences virtuelles au Népal et ainsi en faire bénéficier les autres.
À bientôt et merci de me suivre.