A la découverte de soi et de l'autre.

Les défis et les opportunités de la communication interculturelle lors d'une expérience de coopération volontaire internationale en virtuel.

C’est quoi la coopération volontaire internationale en virtuel?

Habituellement, la coopération volontaire internationale se passe dans le pays d’accueil en présentiel. Avec la pandémie, le CECI a ouvert ses mandats en virtuel. Une belle opportunité pour moi, qui aime donner de mon temps à des causes ou des activités porteuses. On peut aussi appeler cela bénévolat virtuel ou volontariat, quoiqu’il y a certaines nuances : à l’instar du bénévolat conventionnel où l’on peut donner des heures sans compter, la coopération volontaire en virtuel ne vous permet pas d’aller au-delà des heures pour lesquelles vous vous engagez, ce qui peut devenir un défi parfois...

Les défis de la coopération volontaire internationale en virtuel

Les défis auxquels j’ai pu faire face dans mes mandats précédents et actuels :

• Barrière linguistique, différences culturelles, communication à distance, manque d'interaction directe, comme je suis quelqu’un qui aime le contact humain, l’énergie qui se dégage de l’autre, il m’était quelquefois difficile de ressentir l’autre.
• Difficulté à créer des liens personnels lors de rencontres virtuelles, car les caméras de mes interlocuteurs demeuraient souvent fermées, par contrainte internet. Le signal n’était pas toujours bon, occasionnellement même de mon côté.
• Défi technologique, accès à Internet ou aux comptes nécessaires pour faire le travail rapidement.
• Les horaires de temps en temps, quelques heures de décalage horaire m’ont joué des tours à quelques reprises. Le temps passe vite lorsqu’on fait quelque chose qui nous remplie de plaisir et d’avoir le sentiment de contribuer à plus grand que soi.

Les opportunités offertes par la coopération volontaire internationale en virtuel

Ces opportunités m’ont permis de mettre mes connaissances à contribution sans quitter mon foyer :

• plus grande accessibilité pour les personnes ayant des contraintes géographiques ou physiques
• démocratisation de l'engagement citoyen à l'échelle mondiale grâce aux outils numériques
• possibilité de m’impliquer davantage ainsi que d’autres personnes dans des projets d'intérêt commun sans les contraintes liées aux déplacements physiques, de retrouver d’anciens participants avec qui j’ai pu échanger/travailler par le passé.
• Participer à des projets, des rencontres d’échanges sur divers sujets intéressants que vous ne verriez pas nécessairement dans un autre contexte.

Comment relever les défis et tirer le meilleur parti de cette expérience ?

1. Développer une communication efficace : Utiliser des outils de communication adaptés, organiser des réunions régulières pour maintenir le lien entre les membres de l'équipe. Il y en a déjà plusieurs en place.
2. Apprendre et s'adapter aux différences culturelles : Faire preuve d'ouverture d'esprit, apprendre sur les coutumes et les valeurs des autres participants, s'intéresser aux autres.
3. Favoriser l'échange d'idées et la collaboration : Je t'encourage à participer activement aux rencontres de groupes, partage tes idées et points de vue.

Personnellement, je trouve que cette opportunité d’engagement envers les autres me permet de me dépasser, de faire profiter l’autre d’une partie de mes connaissances et d’élargir mes horizons sur des cultures et des façons de faire différentes. En contrepartie, mes mandats m’ont permis de mieux me connaître et de travailler sur moi et d'apprendre sur et avec les autres. La coopération volontaire internationale est une très belle expérience humaine à vivre et à revivre.