Témoignage

5 choses à penser dans son quotidien « paceño » !

Bolivie
Publié par : Simon Desrosiers
Dans les blogues de voyageur.se ou de volontaires, les sujets touchent souvent des évènements spéciaux, des accomplissements personnels ou encore des vidéos de grandes activités à réaliser dans le pays hôte. Mais un volet qui semble être sous-estimé et qui est pourtant très important dans les séjours à l’étranger, est le quotidien. En effet, chaque volontaire doit s’habituer à un nouveau mode de vie. Un nouveau logement, de nouveaux transports, une nouvelle façon de traverser les rues et bien d’autres éléments à découvrir. Chaque pays et chaque ville présentent des petits détails propres à la vie quotidienne locale. Dans ce premier article, je ferai une liste de 5 détails de mon quotidien dans la ville de La Paz. Des éléments qui sont des plus naturels pour les gens d’ici, mais qui pour certains étrangers peuvent sembler peu commun, non naturel et pouvant provoquer à certaines occasions des : Really!?! Des petits éléments qu’il faut continuellement garder en tête en se promenant et en vivant dans cette merveilleuse ville.

1. L’altitude

L’un des éléments de base à savoir sur La Paz, est sa position géographique. C’est-à-dire, en altitude. Évidemment, toute personne se préparant à venir vivre dans cette ville doit savoir pertinemment que la ville est à plus de 3000 mètres du niveau de la mer. Cependant, est-ce que tous peuvent vraiment affirmer ce qu’implique l’altitude? Le souffle qui coupe plus facilement, l’effort doublé pour chaque déplacement, la baisse d’appétit, le constant besoin de s’hydrater, un climat instable, mais généralement agréable et surtout, des montagnes offrant un paysage des plus merveilleux.  Chaque personne doit minimalement prendre quelques jours pour s’habituer convenablement à cette ville. Mais saviez-vous que vivre à un certain niveau d’altitude a plusieurs bienfaits à long terme sur le corps humain? Et bien, moi non plus je ne le savais pas ! Mais si Google le dis, c’est que ça doit être vrai !

2. Les feux de circulation

Dans cette capitale administrative se trouvent plusieurs milliers de voiture et/ou de transports en commun. Mais malgré l’altitude, marcher reste un moyen de déplacement efficace. Cependant, ce n’est pas parce que vous êtes piétons que vous avez priorité. Même si vous êtes aux feux de circulation et que vous avez votre « petit bonhomme » pour traverser la rue, faites attention ! Ce « petit bonhomme » semble parfois être considéré comme une suggestion pour les conducteurs : « Si vous voulez, il y a peut-être des piétons qui voudraient passer ». Donc, regarder toujours 18 fois de chaque côté avant de traverser. S’il vous plait.

3. Les transports en commun

Parlant de feux de circulation et de transport. La Paz étant ce qu’elle est, possède plusieurs types de transport en commun. Mon premier conseil est évidemment de savoir lequel utiliser pour se rendre à la destination désirée. Vous pouvez prendre le minibus qui est une sorte de « van » adaptée pouvant recevoir jusqu’à environ 15 personnes. Ensuite, il y a les taxis qui sont efficaces pour ne pas trop se perdre si vous ne connaissez pas l’emplacement précis de votre destination, mais qui sont définitivement plus chers. Il y a également l’option des Pumakatari qui sont de grands autobus confortables administrés par la ville. N’oublions pas les téléfériques, qui couvrent maintenant une très grande partie de la ville et qui sont des plus agréables. Mais le dernier choix est celui du Trufi ! Ceux-ci sont des voitures généralement de modèle familial et adaptés pour pouvoir recevoir jusqu’à 8 ou 9 personnes. Dans ces transports vous y découvrirez plein d’odeur d’humain différent, plein de langages populaires des plus intéressant et surtout, ne soyez pas surpris (et encore moins choqué) si trois personnes se rajoutent dans le véhicule déjà bondé ! La prochaine étape, voyager sur le toit !

4. L’alimentation

Malgré la générale perte d’appétit qui vient avec l’altitude, s’alimenter reste une activité au quotidien très importante. Mais attention ! Il ne faut pas manger n’importe où et n’importe quoi ! D’ailleurs, un conseil à ce niveau, c’est de bien connaitre son système et de le respecter. Mais malgré cela, il faut faire bien attention. Ce n’est pas tous les restaurants qui ont les mêmes standards de propreté et de cuisson que votre système digestif. De prime abord, manger dans des petits kiosques de rue, c’est non. Ensuite, si vous avez un système d’acier vous pouvez vous permettre d’essayer. Mais certainement pas dans les premières semaines ! Laissez le temps à votre système de s’habituer un peu plus. Conseil de pro !

5. La gestion du temps

Ce dernier est un classique. Tous ceux/celles qui ont voyagé en Amérique latine (et certainement dans une multitude d’autres pays) se sont rendu compte que la gestion du temps n’est pas du tout la même que notre quotidien canadien. La Bolivie n’y fait pas exception. En effet, généralement les Boliviens arrivent en retard et ne fatiguent pas vraiment avec le temps ou l’heure en général. Tu donnes rendez-vous avec quelqu’un (que ce soit par affaire ou par divertissement) et il y a des chances que cette personne arrive en retard voire ne se présente tout simplement pas. Pouvons-nous vraiment changer ce genre de comportement ? À petite échelle je crois que nous pouvons contribuer d’une certaine façon. Mais je considère qu’il ne faut tout simplement pas se prendre la tête avec ça. Qui peut affirmer avoir LA bonne gestion de temps ? Est-ce qu’on peut affirmer que notre mode de vie plus rapide est vraiment mieux ? Tant mieux si vous le pouvez ! Pour ma part, je n’ose pas.

Il y a certainement des dizaines d’éléments supplémentaires présents dans mon quotidien qui pourraient surprendre plus d’une personne. Serait-ce parce que je suis déjà habitué? Serait-ce dû à l’expérience? Ou parce que je voulais me garder du matériel pour un futur article? Seule la déesse de la Pachamama pourra vous le dire! 

En attendant la réponse, où que vous soyez, je vous dis bon quotidien !

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